mardi 22 novembre 2011

Cette crédille qui nous ronge, de Roland C. Wagner

Première publication VF en 1991
Publication VF de cette édition : 2008

Un court roman d'un auteur français. Voyons ce que ça donne.
Une planète : Océan.
Un conflit : Celui qui oppose les colons végétariens aux colons carnivores.
Un homme : Quartz B, garde du corps qui a perdu son client, l'ambassadeur de la Terre, et qui va devoir reprendre le flambeau d'une délicate mission.
Le problème : Non conformiste, aussi diplomate qu'un catcheur mexicain, Quartz B saura-t-il apaiser les tensions afin d'éviter que ne dégénère le conflit entre les amateurs de vraieviande et les végétares ?
" J'espère que vus saurez nous délivrer de cette crédille qui nous ronge ! Vus n'en avez pas parlé, tcas. Nageriez-vus tujûrs en aveugle ? "


Pour commencer, ce roman est court, moins de 150 pages. Dans un sens, c'est ça qui m'a fait aller vers lui lors de mon dernier passage à la bibliothèque (j'avais déjà un bon gros programme de lecture).
Comme le résumé l'indique, le héros se retrouve sur une planète lointaine (plusieurs année-lumières, sans astuce pour dépasser la vitesse de la lumière) et le voilà obligé de représenter la Terre dans un conflit entre deux régimes alimentaires. En effet dans un monde où les animaux se reproduisent lentement, comment faire cohabiter la nature et les humains ?
Je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à Duane Fitzgerald. Dans les deux cas on parle de cyborgs (Quartz B se retrouve avec, entre autres, un bras cybernétique) mais ici, sans les problèmes évoqués dans "le dernier de son espèce"). Bon, c'est un petit détail qui m'a amusé.
Il y a aussi des points communs avec un autre roman de l'auteur : le Temps du voyage. Une zone d'influence de la Terre sur les planètes colonisées mais avec la barrière du temps entre chaque monde.
Sur le fond, le roman n'est pas vraiment novateur, ni vraiment surprenant. Et la fin encore moins... En revanche, il n'y a pas que cette question alimentaire à prendre en compte : plusieurs faits à propos de Quartz B qui sont à éclaircir. C'est un bon point pour varier (même si tout est lié).
De plus il y a un ton humoristique, en particulier avec le langage des autochtones qui est bien sympa. De mon point de vue de Français, ça m'a fait penser au québécois, mais peut-être qu'un Québécois ne serait pas d'accord, tvois ?
Dans cette édition au moins (j'ignore ce qu'il en est pour l'édition de 91), le livre est entrecoupé de petits dessins des animaux d'Océan, comme la couverture par Philippe Caza.

J'ai aimé
  • Les dessins.
  • La plume de l'auteur.
Je n'ai pas aimé
  • L'histoire reste basique.
Ressenti
Correct. Certes, ce n'est pas un roman dont l'histoire fouillée vous prendra aux tripes durant des jours... mais c'est un roman rapide à lire, léger, sympathique.


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