Parution VO en 2011
J'avais lu, l'année dernière, "Un millier de fils", que j'avais bien aimé, sur la chute des Thousand Sons dans l'univers de Warhammer 40.000. Le résumé de ce roman semble raconter la même chose, mais du point de vue des Space Wolves, ceux qui ont été chargé de cette punir les Thousand Sons....
L’Empereur a sombré dans la plus noire des colères. Magnus le Rouge, primarque des Thousand Sons, a commis une terrible erreur qui met en danger la sécurité de Terra elle-même. L’Empereur n’a pas le choix : il charge Leman Russ, primarque des Space Wolves, d’arrêter son frère sur Prospero, le monde natal des Thousand Sons. Il ne sera pas facile de faire plier cette planète peuplée de sorciers, mais Russ et ses Space Wolves ne se découragent pas facilement.
Ivre de rage, Russ est déterminé à traîner Magnus devant la justice et à provoquer la chute de Prospero...
Mais voilà, "Tout le monde ment" dit un célèbre médecin grognon.... Avec ce roman, ça n'a jamais été ausi vrai. Autant le dire tout de suite, ce résumé ne concerne qu'une petite partie du roman.... Et encore, même pas...
La chute de Prospero est bien évoquée, du moins en partie mais sans plus.... La majeure partie du roman consiste en la "nouvelle vie" de Kasper Hawser (un obscur personnage impérial) et de ses rêves...
Bref...
Le roman commence déjà de façon assez confuse... Parfois ça se déroule sur Fenris (et je ne suis même pas sûr que ça soit indiqué mais avec les termes, parfois abscons , on peut le deviner), parfois sur Terra... Les deux parties alternant. Arrivé à ce point je me suis dit que c'est un mauvais moment à passer et que ce n'est qu'une introduction. Naïf que j'étais. En fait c'est déjà le cœur du roman. On finit par mieux comprendre avec le temps, mais c'est lourd. Bon on suit la reconversion de de Kasper Hawser donc, et ce pendant près de 400 pages (c'est long !). Parfois, ce sont les rêves qui sont décrits (d'ailleurs si un passage semble répété, ce n'est pas une erreur d'impression, certains paragraphes sont repris tels quels plusieurs fois).
Et enfin au bout d'un moment on arrive sur la partie promise par le résumé... Bien trop courte et centrée sur Hawser (mais vu ce qui précède, c'est normal...).
Alors OUI, ce roman est en partie intéressant, car avec la fin, il y a certaines révélations qui justifient le style particulier du roman... Sauf que ça aurait pu être fait en moitié moins de pages... Bien sûr j'aime bien les longs romans quand ils sont bons, mais là ça me semble lus être du remplissage. Sans compter les problèmes de logique, donc bien entendu, je me vois obligé de râler sur l'histoire donc rdv à j'aime/J'aime pas pour ceux qui ne veulent pas être spoilés.
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Déjà je trouve que les Space Wolves qui refusent tout enregistreur c'est aussi ridicule que les Black Templar refusant tous mutants/sorcier. Dans le cas des BT, les vaisseaux spaciaux auraient du mal à avancer sans navigateurs/astropathes, mais dans le cas des SW ce sont tous les ordinateurs de bord qui fonctionneraient beaucoup moins bien sans mémoire... Bon on va dire qu'il ne s'agit d'une interdiction que pour les histoires et certains savoirs mais.....
Ensuite "tient, on va reconstruire totalement quelqu'un mais comme il avait un œil bionique, on va lui mettre un œil de loup à la place"... étrange mais passons....
Ensuite, le vrai point noir du roman.... sur Nikea, là où se trouvent plein de primarques, de custodes, de sœurs du silence et l'Empereur.... Ben un démon peut faire son malin sans que personne ne le remarque.... Bravo....
Curieusement, ce roman semble parler des deux légions disparues, vers la toute fin, mais ce n'est pas sûr... N'empêche que ça commence à faire beaucoup avec le dernier roman... Surtout que GW n'était pas censé parler de ces légions pour laisser les joueurs libres à ce niveau.
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J'ai aimé
- Certaines idées sur l'histoire.
- Les autres idées...
- Début confus.
- Trop de longueurs sauf pour la bataille finale, trop courte.
Assez moyen... Dan Abnett avait une bonne idée de base, soit... Mais ça a été mal exploité, avec trop de longueurs, un début trop confus et de trop nombreuses incohérences.
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