vendredi 27 avril 2012

La Guerre des Cygnes, tome 1, partie 2 : La Rivière aux esprits, de Sean Russell

The One Kingdom en VO
Parution VO en 2001

Voilà la suite directe....
Du Val des Lacs à Westbrook, le voyage est long et semé d'embûches pour Tam et ses compagnons. La rivière Wynnd recèle bien des mystères, et des esprits apparaissent parfois la nuit... Ce sont des nagars, créatures fantomatiques surgies du passé. Pourquoi semblent-elles suivre le groupe ?

Elise Wills fuit les siens, cachée parmi les ménestrels. Mais la traque se resserre, les complots se précisent, et les traîtres sortent bientôt de l'ombre... jusqu'à la foire de Westbrook, où mènent tous les chemins.


Difficile de ne pas faire de redite... si je n'avais pas pour principe de faire un article par livre... Bref. En tant que tome 1 VO, il n'y a pas de rupture franche avec le tome précédent. Ceci dit, là les histoires finissent par se rejoindre.

La partie sur les trois cousins elle devient assez... étrange et je comprends un peu mieux pourquoi il n'y a pas de cartes. Visiblement il y a des coins "cachés", difficiles à trouver. Peut-être que ce sont des sortes de "mini poches d'univers parallèles" ou autres, ce qui fait qu'il est difficile de faire des cartes précises (Elise Wills le découvrira aussi mais pas sur le long de la rivière). C'est un peu gênant pour se représenter mentalement le voyage mais ça donne une atmosphère plutôt intéressante.
Du côté des nobles, ça reste classique dans le sens où il s'agit de plans pour déclencher une guerre...

Le manque d'action qu'on pouvait reprocher au premier tome disparaît surtout vers la fin qui m'a vraiment tenu en haleine.


J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • La division VF du tome 1
Ressenti
Toujours bon... Dès que j'ai le temps je lis la suite.

mercredi 25 avril 2012

La Guerre des Cygnes, tome 1, partie 1 : Le Royaume unique, de Sean Russell

The One Kingdom en VO
Parution VO en 2001

J'ai pris ça dans une bibliothèque avec la suite directe... avant de me rendre compte qu'il s'agit d'une première partie VO divisée en deux en VF....
Le Royaume unique est divisé. Il y a un siècle, le roi d'Ayr est mort sans désigner son héritier. Depuis, deux familles nobles, les Renné et les Wills, s'affrontent pour la succession.
Quelque part dans le pays d'Ayr, trois jeunes cousins insouciants et téméraires quittent leur Val natal en quête de fortune. Hélas, le premier soir, ils sont mystérieusement poursuivis par des hommes armés bien décidés à les tuer...
Accompagnés de Cynndl, un quêteur d'histoires, ils s'embarquent alors pour un long voyage sur la rivière Wynnd. Un voyage sans retour, dans un royaume hanté par les histoires des hommes et de la haine.


En fait j'ai pris ça parce que sur la quatrième de couverture, Robin Hobb en disait du bien... et que j'avais besoin de bouquins. :D
Je ne sais pas trop comment commencer. En fait je vais expédier un peu rapidement... Non que le livre est mauvais, au contraire. Mais parce que c'est difficile, surtout avec la partie 2 qui arrive. Ici nous suivons deux histoires parallèles. D'un côté des coups bas entre familles nobles (voire entre la même famille), et de l'autre des cousins qui voyagent. Bien que certains détails lient ces deux histoires, pour l'instant le rapport entre ces deux parties est assez mystérieux.
Point de vue univers, c'est un roman genre "Moyen-Âge" assez classique (mais, pour l'instant, peuplés d'humains, pas d'elfes ou autres). Mais il y a quelques subtilités assez intéressantes. D'abord ici les histoires peuvent surgir de l'environnement comme ça à qui sait écouter. C'est plutôt original, mais je me dis que niveau "secret", ça doit pas être terrible. Si un espion a cette capacité, ça doit être rigolo.
L'autre est l'importance de la rivière et ses parties... cachées, j'y reviendrai dans la seconde chronique.

Ne cherchez pas, en tous cas dans ces tomes, de vraies parties d'action. Il ne s'agit que d'un roman qui égraine ses descriptions au fil de l'eau. Mais c'est un premier tome... Une première partie d'un premier tome d'ailleurs. Du coup c'est normal.

Mais pourquoi souvent diviser les tomes VO en deux ou trois tomes VF ? D'autant que là visiblement, d'autres éditions ne coupent pas...

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • La division VF du tome 1
Ressenti
Plutôt bon. Certes c'est un roman un peu descriptif mais on ne s'ennuie pas. C'est un univers qui est posé avec talent, et j'en redemande.

mardi 24 avril 2012

La grande porte, tome 1, de Frederik Pohl

Gateway en VO
Parution VO en 1977

Une relecture d'un roman que j'avais bien aimé à l'époque. Et je finirai bien par lire les autres tomes (ce que je n'avais pas fait).
La Grande Porte, c'est un astéroïde construit par la très avancée civilisation des Heechees. Ils ont disparu, les Heechees, mais sur place sont restés des astronefs programmés pour se rendre un peu partout dans l'univers. Venus de leur planète (bien polluée !), des Terriens s'embarquent : selon la destination, ce sera la fortune, la démence ou la mort. Un risque... Broadhead est revenu, lui, et riche. Il vit à New York, sous la Grosse Bulle protectrice, et il séduit les filles en leur racontant Sirius ou Orion. Que souhaiter de plus ? Et pourtant, chaque semaine, il court, anxieux, chez Sigrid von Shrink. Non, ce n'est pas un ami, c'est un ordinateur, psychanalyste de son état...

Ce roman de SF alterne entre deux périodes (avec quelques encarts "publicitaires" ou de retranscription de dialogues). Lorsque Robinette Broadhead est sur Terre après être revenu riche de la Grande Porte et sa vie quand il était à la Grande Porte. Du coup, pas de doute sur sa survie alors que les statistiques sont contre lui.... Cependant ce n'est pas le cœur du roman. Non là c'est vraiment la psychologie du héros (ou plutôt de l'anti-héros) qui est explorée...
Ici ne vous attendez pas à des capitaines aux nerfs d'acier qui triomphent de tous les obstacles, les personnages de ce romans sont souvent des gens paumés... avec une mentalité... comment dire... Ben je dirais typique de l'époque (bien que n'étant pas né, je devrais dire typique de l'image que je m'en fais)... Pas mal de restes des hippies... Mais désabusés (et pour cause, vu l'univers décrit par Pohl) et relativement rentrés dans le moule...Et puis il faut probablement ça pour dépenser des milliers de dollars pour avoir la "chance" de pouvoir risquer fortement de mourir en échange d'une mince chance de revenir riche.
Le style de Pohl est assez agréable à lire, et l'idée est intéressante (bien que je me demande pourquoi les Heechees auraient presque tout abandonné sauf les vaisseaux, enfin il faut bien ça pour l'histoire). Cependant ceux intéressés par les voyages spatiaux risquent d'être déçus... Je crois aussi que la psychanalyse en prend un peu pour son grade ici. :D
Je trouve la fin un brin rapide... Cependant même si ça m'ennuie, je me dis que vu la narration, c'était probablement nécessaire.
Enfin malgré quelques bonnes idées, il y a quand même des passages qui ont relativement mal vieilli. Mais c'est typique de la SF. :D

J'ai aimé
  • Le principe de la Grande Porte.
  • L'histoire.
Je n'ai pas aimé
  • Peut-être la fin un peu rapide mais rien de bien méchant
Ressenti
Bon, c'est un roman plutôt intéressant et assez désabusé. Mais j'aime bien. Maintenant, dois-je lire la suite ?

lundi 23 avril 2012

Fedeylins, tome 1 : Les Rives du monde, de Nadia Coste

Parution VF en 2011

Un premier tome dont le synopsis me semblait plutôt sympathique.
Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend.
Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.


Hum. Comment parler de ce livre ? Déjà l'univers est plutôt original. Ici les personnages sont d'un côté des sortes d'êtres libellules (mais pas des fées) et de l'autre des sortes de grenouilles bipèdes.... Et qui vivent autour d'une mare, ce qui forme leur monde. Bien entendu, ce sont des petits êtres, ce qui implique des dangers, par exemple, les oiseaux migrateurs...
Énorme bon point pour ça.
L'écriture est aussi agréable, on voit les pages défiler sans s'en rendre compte et s'en s'ennuyer grâce à la découverte de cet univers (et réussir à bien décrire un univers tout neuf, sans vraie lourdeur, bravo). La société des Fedylins n'est pas une bête copie de l'humanité mais à l'échelle en dessous, j'ai bien aimé.
En fait il n'y a qu'un seul problème à ce roman. Il n'y a pas vraiment d'histoire. Oh bien sûr, on sait qu'il se passe quelque chose, il y a suffisamment d'indications dans le roman... Mais ce premier tome n'avance pas vraiment. Il décrit l'univers où vont se dérouler les suivants. Je préfère prévenir ça peut rebuter. Ceci dit vu qu'il y a deux romans qui suivent (je crois, peut-être plus ?) et que la description est faite avec talent, il n'y a aucune raison pour que ce soit un frein.

J'ai aimé
  • L'univers.
  • L'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • Boarf, déroulement prévisible, ceci dit, ça reste une introduction à un univers, du coup... neutre ? 
Ressenti
Très agréable. C'est vraiment un roman que je recommande. Le tome 2 sera bientôt lu. :D

dimanche 22 avril 2012

Le Destin des nains, tome 2 : Le Mage maudit, de Markus Heitz

Das Schicksal der Zwerge en VO
Parution VO en 2008

Oulah, ça faisait longtemps....
La coupole magique qui scellait le Gouffre Noir a disparu et des hordes maléfiques menées par un mystérieux sorcier s’apprêtent à déferler sur le Pays Sûr.
Seul le Mage Lot-Ionan est capable de vaincre ce puissant adversaire. Mais il s’est retranché dans les montagnes et aurait sombré dans la folie.
Flanqué de Furibard et d’une poignée de braves, Tungdil décide de quérir de l’aide auprès du vieil enchanteur.
Mais, l’ancien héros du peuple nain est-il digne de confiance ? Sa froideur et sa cruauté sèment bientôt le doute parmi ses compagnons…


Bon, on reprend directement dans le vif du sujet, à savoir le Pays Sûr ne l'est que de nom et une petite bande d'aventuriers va faire des pieds et des mains pour aller régler tout ça. Un plan assez hasardeux à travers diverses contrées... Un voyage épique en somme ? Non hélas. Il faut reconnaître que leur quête reste truffée de facilités... de difficultés qui n'en sont pas, de retournements de situations assez improbables (à mes yeux en tous cas).... Bref... En même temps c'est un peu le principe de cette série. Je ne m'attendais pas à mieux (ou à peine) du coup ça passe bien, mais ça reste un roman de gare.
Bon, je suis assez dur, il y a en effet des cas où des personnages subissent de vraies épreuves mais... pas tous et pas cruciales pour le déroulement de l'histoire.
Le vrai problème à mes yeux vient de la découpe du roman original en deux parties... surtout sans résumé précis début du roman... Je sais bien qu'en VF les deux tomes sont sortis l'un après l'autre, en peu de temps... Mais quand même. Dans un cas comme le mien, j'avais oublié pas mal de choses et il a fallu faire un effort pour me rappeler tout ça... Dommage.

J'ai aimé
  • Le style d'écriture.
Je n'ai pas aimé
  • Trop de facilités.
  • La division VF de l'histoire.
Ressenti
Neutre. Hélas, je l'ai lu trop tardivement après le premier, du coup j'ai peut-être oublié des trucs... mais quand même les facilités gâchent un peu.
Ressenti final
Bah... ça reste une série de romans de gare. C'est rigolo à lire, les personnages sont sympathiques mais pour les romans de gare, je suis déçu de la découpe en deux volumes et du format (assez gros bouquins).
Dommage.

mardi 3 avril 2012

La couleur de la faim, de Johan Heliot

Parution VF en 2005

Hum, un roman dont l'univers semble intéressant.
Morcaï Treznor est un ogre. Solitaire, violent, hargneux, dénué de scrupules, il se laisse souvent dominer par son instinct le plus puissant : la faim. Et celle-ci le fait tellement souffrir qu’il se résigne à gagner la cité de Perdition… Il tombe là en pleins préparatifs de la Rencontre des Héros, foire exhibition de combats qui attire tous les gros bras du pays. Or, ceux-ci sont assassinés les uns après les autres… Morcaï se trouve bientôt impliqué, soupçonné, et doit enquêter malgré lui !
Il croise alors une galerie de personnages plus étranges et dangereux les uns que les autres ; monstres luttant vainement contre leurs propres instincts, et rejetant les anciennes coutumes pour s’assurer le pouvoir dans cette ère moderne qui s’annonce… Face à leur cruauté et à leurs machinations, Morcaï l’affamé ne risque-t-il pas d’être, à son tour, croqué par des créatures aux dents plus longues que les siennes ?


Johan Heliot est un auteur qui a un mérite qu'on ne peut lui retirer, il ne se cantonne pas à un seul style de roman. La couleur de la faim n'a pas grand chose à voir avec la quête d'Espérance ni avec Reconquérants que j'ai lu il y a longtemps. Là il s'agit d'une sorte de fantasy version vaudou dans une New York du XVIIIème ou XIXème siècle.
De plus le héros ici est un ogre anthropophage qui se retrouve dans les ennuis jusqu'au cou à peu près dès le début. Le ton est donné, pas de présentation inutile, à moins que ce soit vraiment indispensable. Et on est parti pour toute une histoire, certes avec quelques longueurs, mais qui au final fonctionne assez. Les référence à l'Histoire sont assez visibles, l'humour est assez présent, donc au final, ça se lit plutôt pas mal. En revanche j'avoue ne pas avoir accroché à la fin qui m'a semblé... capillotractée, un peu facile.

J'ai aimé
  • L'humour.
  • L'univers.
Je n'ai pas aimé
  • La fin.
Ressenti
Pas mauvais mais c'est vraiment dommage de finir sur cette fin...