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lundi 5 mars 2012

L'Hérésie d'Horus, tome 16 : L'âge des ténèbres, de Graham McNeill et James Swallow et Dan Abnett et Collectif

The Inheritance & Others Stories en VO
Parution VO en 2011

Allez un peu de nouvelles de l'univers Games Workshop, et surtout l'Hérésie d'Horus.
Après sa trahison sur Istvaan, Horus entame sa campagne  contre l'Empereur dans une guerre galactique dont l'enjeu n'est autre que Terra. Mais la route qui mène à cette ultime confrontation entre père et fils est longue, sept années de secrets et de silences, de complots et de stratagèmes qui auront des conséquences d'un bout à l'autre de la galaxie. La vérité sur l'histoire oubliée des plus sombres années de l'Hérésie est sur le point d'être dévoilée, et avec elle des révélations qui secoueront l'Imperium jusque dans ses fondations.

Encore une fois, si vous n'avez pas lu le reste de l'Hérésie d'Horus, inutile de lire ce livre... Oh bien sûr, si vous avez une bonne connaissance de l'univers Games Workshop, alors oui, ça peut se lire mais ça serait ne pas connaître tous les personnages.
Car oui, en effet, certains personnages reviennent. Ce n'est pas un mal, on peut continuer à suivre leur parcours... Bon ce n'est pas non plus le centre du bouquin. Bon allez, revue rapide des nouvelles :


Les règles du combat, de Graham McNeill
Une petite nouvelle qui montre la rédaction du Codex Astartes. Du moins une partie. La nouvelle est sympa mais est un peu trop... "magique" par moment, du genre les marines sont trop obtus pour reconnaître un plan génial sauf au moment où il devient génial. Remarquez, ce sont des marines, c'est crédible. :D La fin est ouverte sur un futur roman, je pense.

Le fruit du mensonge, de James Swallow
La bonne idée, c'est que c'est une nouvelle sur les civils. Comment l'Hérésie s'est-elle répandue sur des petites planètes isolées. C'est agréable de voir ce côté-ci des choses (là le format de nouvelle est parfaitement approprié). La mauvaise idée est que je n'ai pas accroché à la construction ni été le moins du monde surpris. Enfin ce n'est pas un drame.

Les Fils oubliés, de Nick Kyme
Une planète hésite à choisir entre Horus et l'Empereur. Oui, ça a dû arriver. Mais là où Horus envoie un commémorateur, l'Empereur envoie deux marines.... Ce n'est pas vraiment la meilleure idée du siècle... Ni pour la nouvelle ni pour l'histoire. Dommage. Enfin ça se lit.

Le dernier commémorateur, de John French
Une nouvelle plutôt bien pensée sur l'Imperium avec des références sur le reste du fluff de 40k. Vraiment j'ai bien aimé.

Renaissance, de Chris Wraight
Une nouvelle sur les Thousand Sons... Je vais tenter d'être objectif... Disons-le tout net, j'ai aimé. L'idée est pas mal du tout et ça éclaire sur certains personnages.
Je me dois de faire un léger spoil, du coup, ceux qui ne veulent pas, rdv à la nouvelle qui suit.


Oui la fin est bien sûr une référence aux Blood Ravens. Comme souvent avec GW, il y a un faisceau d'indices qui explique que les BR viennent des TS. Cette nouvelle explique comment. Je ne pense pas qu'il y aura une confirmation (on m'avait dit que si les BR ne connaissaient pas leur primarque à la base, c'était pour ne pas favoriser tel ou tel joueur de Space Marine). Soyons beau joueur, ce n'est pas mal fait.



Le visage de la trahison, de Gav Thorpe
Je ne comprends pas... Ici il s'agit d'une mission de sauvetage de primarque. POURQUOI AVOIR FAIT ÇA SOUS FORME DE NOUVELLE ? Il y avait matière à faire un roman simili-poignant avec des destins pseudo-héroiques (je suis mauvaise langue un peu :P). Là avec le format de nouvelle, j'ai un sentiment d'inachevé.

L'autre Horus, de Dan Abnett
Je... je suis passé à côté de cette nouvelle... S'il ne s'agit pas un préambule à un roman futur, je ne vois pas trop...

Cœur de fer, de Rob Sanders
Une lutte fratricide entre les Iron Warriors. En effet, tous du chapitre n'ont pas suivi aveuglément Horus... je n'ai pas d'avis réel ici. Je reconnais par contre qu'il est toujours intéressant de montrer que certains marines des légions renégates restent accrochés à leurs anciennes valeurs.

Des Armes brutales, d'Aaron Dembski-Bowden
Hum, le Lion et Cruze qui se tapent la discut'.... (je crois que c'est l'expression qui est très juste), cette nouvelle éclaire un peu le comportement des Dark Angels... Après, on aime ou on n'aime pas... Mais ça reste sympa.


J'ai aimé
  • De très bonnes idées sur certaines nouvelles.
Je n'ai pas aimé
  • Quelques choix niveau nouvelles qui me laissent.... dubitatif.
Ressenti
Pas mal. Oui ça reste de la littérature de gare, mais c'est quand même sympa à lire. Je m'attendais à pire. Toutes les nouvelles ne se valent pas, bien sûr, mais c'est le principe des nouvelles.

jeudi 10 novembre 2011

L'Hérésie d'Horus, tome 15 : Prospero brûle, de Dan Abnett

Horus Heresy: Prospero burns en VO
Parution VO en 2011

J'avais lu, l'année dernière, "Un millier de fils", que j'avais bien aimé, sur la chute des Thousand Sons dans l'univers de Warhammer 40.000. Le résumé de ce roman semble raconter la même chose, mais du point de vue des Space Wolves, ceux qui ont été chargé de cette punir les Thousand Sons....
L’Empereur a sombré dans la plus noire des colères. Magnus le Rouge, primarque des Thousand Sons, a commis une terrible erreur qui met en danger la sécurité de Terra elle-même. L’Empereur n’a pas le choix : il charge Leman Russ, primarque des Space Wolves, d’arrêter son frère sur Prospero, le monde natal des Thousand Sons. Il ne sera pas facile de faire plier cette planète peuplée de sorciers, mais Russ et ses Space Wolves ne se découragent pas facilement.


Ivre de rage, Russ est déterminé à traîner Magnus devant la justice et à provoquer la chute de Prospero...

 Mais voilà, "Tout le monde ment" dit un célèbre médecin grognon.... Avec ce roman, ça n'a jamais été ausi vrai. Autant le dire tout de suite, ce résumé ne concerne qu'une petite partie du roman.... Et encore, même pas...
La chute de Prospero est bien évoquée, du moins en partie mais sans plus.... La majeure partie du roman consiste en la "nouvelle vie" de Kasper Hawser (un obscur personnage impérial) et de ses rêves...
Bref...
Le roman commence déjà de façon assez confuse... Parfois ça se déroule sur Fenris (et je ne suis même pas sûr que ça soit indiqué mais avec les termes, parfois abscons , on peut le deviner), parfois sur Terra... Les deux parties alternant. Arrivé à ce point je me suis dit que c'est un mauvais moment à passer et que ce n'est qu'une introduction. Naïf que j'étais. En fait c'est déjà le cœur du roman. On finit par mieux comprendre avec le temps, mais c'est lourd. Bon on suit la reconversion de de Kasper Hawser donc, et ce pendant près de 400 pages (c'est long !). Parfois, ce sont les rêves qui sont décrits (d'ailleurs si un passage semble répété, ce n'est pas une erreur d'impression, certains paragraphes sont repris tels quels plusieurs fois).

Et enfin au bout d'un moment on arrive sur la partie promise par le résumé... Bien trop courte et centrée sur Hawser (mais vu ce qui précède, c'est normal...).
Alors OUI, ce roman est en partie intéressant, car avec la fin, il y a certaines révélations qui justifient le style particulier du roman... Sauf que ça aurait pu être fait en moitié moins de pages... Bien sûr j'aime bien les longs romans quand ils sont bons, mais là ça me semble lus être du remplissage. Sans compter les problèmes de logique, donc bien entendu, je me vois obligé de râler sur l'histoire donc rdv à j'aime/J'aime pas pour ceux qui ne veulent pas être spoilés.

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Déjà je trouve que les Space Wolves qui refusent tout enregistreur c'est aussi ridicule que les Black Templar refusant tous mutants/sorcier. Dans le cas des BT, les vaisseaux spaciaux auraient du mal à avancer sans navigateurs/astropathes, mais dans le cas des SW ce sont tous les ordinateurs de bord qui fonctionneraient beaucoup moins bien sans mémoire... Bon on va dire qu'il ne s'agit d'une interdiction que pour les histoires et certains savoirs mais.....
Ensuite "tient, on va reconstruire totalement quelqu'un mais comme il avait un œil bionique, on va lui mettre un œil de loup à la place"... étrange mais passons....

Ensuite, le vrai point noir du roman.... sur Nikea, là où se trouvent plein de primarques, de custodes, de sœurs du silence et l'Empereur.... Ben un démon peut faire son malin sans que personne ne le remarque.... Bravo....

Curieusement, ce roman semble parler des deux légions disparues, vers la toute fin, mais ce n'est pas sûr... N'empêche que ça commence à faire beaucoup avec le dernier roman... Surtout que GW n'était pas censé parler de ces légions pour laisser les joueurs libres à ce niveau.


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J'ai aimé
  • Certaines idées sur l'histoire.
Je n'ai pas aimé
  • Les autres idées...
  • Début confus.
  • Trop de longueurs sauf pour la bataille finale, trop courte.
Ressenti
Assez moyen... Dan Abnett avait une bonne idée de base, soit... Mais ça a été mal exploité, avec trop de longueurs, un début trop confus et de trop nombreuses incohérences.

samedi 29 octobre 2011

L'Hérésie d'Horus, tome 14 : Le premier hérétique, de Aaron Dembski-Bowden

Horus Heresy: The first heretic en VO
Parution VO en 2010

Un retour dans l'univers Games Workshop, et plus particulièrement au cœur de l'Hérésie d'Horus.
Alors que la Grande Croisade déchire la galaxie tout entière, L’Empereur fustige l’idolâtrie des Word Bearers. Désemparés par ce jugement, Lorgar et sa Légion cherchent une nouvelle voie, ravageant monde après monde et laissant libre cours à leur colère et à leur ferveur sur le champ de bataille. Leur quête d’un nouveau sens à leur existence les amène aux bordures de l’univers, où ils rencontrent des forces bien plus puissantes et anciennes que tout ce qu’ils auraient pu imaginer. Renonçant à porter la lumière de l’Empereur, ils tournent leur soif de savoir en direction des dieux du Chaos. Insidieusement, leur quête de vérité sera à l’origine même de l’hérésie…

Chroniquer un roman de Games Workshop est un cas de conscience à chaque fois. Clairement, ça ne sera jamais de la grande littérature mais il y a des romans sympas. Pour ceux qui ignorent le contexte de ce roman, je vous renvoie à mon article sur le précédent tome de la série.
Ce roman est indépendant de plusieurs romans de la série vu qu'il se concentre sur une seule des Légions, et ce sur une longue période. Même s'il est préférable d'avoir lu les trois premiers de la série ou encore Fulgrim, ça n'est pas indispensable (même si je me demande bien qui peut lire ce roman s'il n'a pas lu la plupart des romans précédents).
Concrètement, le roman est divisé en trois parties : avant leur conversion, durant leur conversion, après leur conversion (surprenant, n'est-il pas ?)... Et on voit surtout l'histoire du point de vue d'un seul Marine.
...
J'ai presque envie de finir ainsi la chronique mais ça serait pure paresse. Plus sérieusement, il n'y a rien qui m'a transporté mais rien qui ne m'a empêché de lire l'histoire... Bon j'ai parfois eu du mal avec certains personnages (mais pourquoi les Word Bearer s'attachent-ils à ce point à une humaine ? Bon vu la légion ça reste.... "crédible", mais voilà...). De même d'autres sont carrément sous exploités...
Par contre j'ai plutôt apprécié la description de la possession. C'est une bonne idée pas trop mal exploitée.

Le principal intérêt de cette série reste d'éclairer l'histoire de l'Hérésie d'Horus. Donc pour bien parler du bouquin, je dois spoiler un peu.... rdv un peu plus bas sous une ligne, pour ceux ne voulant pas être spoilé.

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Niveau "fluff", on savait que Lorgar s'étant vu refuser le droit de vénérer l'Empereur (d'ailleurs ce passage là est assez mal fichu à mes yeux), il s'est cherché de nouveaux dieux, et paf, les dieux du Chaos ont répondu présent. Simple, non ? Le roman l'est tout autant. Lorgar cherche la vérité, il croise un culte qui lui dit "le Chaos c'est la survie de l'Humanité", et ça lui convient... Bon c'est du même tonneau qu'Horus d'ailleurs, au final ça se tient, mais ça m'ennuie de le dire, les primarques renégats me semblent pas mal naïfs dans cette série... Et pas mal manipulables malgré des ficelles aussi grosses qu'une maison (bien visibles dans ce roman). Je ne dis pas que ce que le Chaos a dit à Lorgar n'était pas crédible, juste que Lorgar a gobé ça sans trop regarder autour...
D'ailleurs, les primarques (sauf Konrad Cruze qui apparaît peu mais bien) dans ce roman me laissent sur ma faim, je les trouve trop... euh... pas assez... je ne vais pas dire bête mais voilà, pour des génies surpassés uniquement par l'Empereur, j'ai trouvé leurs attitudes trop "normales".
Ceci dit tout n'est pas à jeter, je reconnais avoir bien aimé le coup du primarque refusant son rôle de soldat...

Les Custodes sont malheureusement à mes yeux sous exploités... certes un ou deux sortent du lot par à-coup mais on a l'impression qu'ils ont passé des années au milieux de gens à surveiller (et qui sont devenus des adorateurs du Chaos) sans rien voir.... L'Empereur a dû négliger leur intelligence... D'ailleurs, amusant, Lorgar arrive à voir les "deux âmes" quand il voit un marine possédé, mais pas les Custodes qui pourtant ont un lien (quasi établi) avec l'Empereur, tsss.

Bon ce ne sont que des exemples, d'autres passages sont critiquables mais voilà.

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Je râle, je râle, mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Certes il y a des abus, certes les primarques, certes certains passages m'ont laissé... dubitatif. MAIS il faut bien se souvenir qu'il y a déjà un matériel de base que l'auteur ne pouvait changer... qu'il s'agit d'un bouquin de la Black Library et que dans le lot, il reste moins lourd que beaucoup... De plus, plusieurs infos sur l'Hérésie sont intéressantes dedans... Parfois abusées, mais pas toujours.
J'ai lu sur le net que certains regrettait qu'on se focalise plus sur un personnage que sur la corruption de la légion... c'est vrai, mais c'est souvent le cas avec les romans de l'Hérésie donc ça ne me pose personnellement pas de souci. Peut être que plus tard d'autres romans viendront compléter ? Après tout, avec 14 romans (et plus en VO), ça doit pas mal rapporter à GW...

J'ai aimé
  • Les infos.
  • Certaines descriptions liées au Chaos (comme le marine possédé).
Je n'ai pas aimé
  • Trop simple/abusé parfois.
  • Les primarques trop humains, manipulables, normaux...
Ressenti
Bah, malgré tout correct. C'est un roman de gare, inégal sur la durée... Mais qui contient quelques infos... Après, certaines partie de l'histoire sont critiquables, mais c'est déjà le cas du "fluff" de Warhammer 40.000 et des autres romans de la Black Library, si ça me posait problème, il y a longtemps que j'aurais cessé de les lire... Sans compter que niveau écriture, même si ce n'est pas parfait, c'est plutôt mieux que bien d'autres bouquins de la série. Autrement dit indispensable de le lire si vous avez lu les 13 précédent, intéressant mais sans plus si vous avez lu seulement les 3 ou 4 premiers, dispensable si cette série vous est étrangère.

Ah, avec le changement d'éditeur... plus de marque page intégré. Dommage.

vendredi 3 juin 2011

Chroniques de Malus Darkblade, tome 5 : Le Seigneur de la ruine, de Dan Abnett & Mike Lee

Lord of Ruin en VO
Parution VO en 2009

Bon j'ai mis pas mal de temps pour lire ce tome, bien sûr les précédents ont été lus bien longtemps avant l'ouverture de ce blog.
À l'issue du périple semé d'embûches qui lui permet de retrouver cinq reliques, Darkblade doit les rapporter au démon ancestral qui détient son âme, sans quoi il devra renoncer à la vie. Mais après une année de duperie, Tz'arkan honorera-t-il sa part du contrat ou tentera-t-il de tromper Darkblade une dernière fois?

Alors pour vous situer un peu, ce roman s'inscrit dans l'univers de Warhammer, qui est un gros mélange de diverses influences (totalement assumées). Pour une fois, les romans se situent chez les elfes noirs, qui sont corrompus, méchants et tout et tout. Donc il se n'agit pas d'un héros sauvant la veuve et l'orphelin.... En général, les elfes noirs sont violents, sadiques, sans pitié, parfois incestueux et ne respectent pas grand chose... Leur souverain, Malékith (dont on peut suivre l'histoire dans la trilogie "la Déchirure"), sa mère... mais sinon...
Ils sont aussi comploteurs, incestueux, parfois.. Et certains se vouent corps et âme aux dieux du Chaos (surtout Slaanesh, le dieu des plaisirs), ce qui n'est pas spécialement bien vu des autorités (carrément illégal).

Et le "héros", Malu Darkblade n'est jamais qu'un elfe noir pire que les autres, ça vous donne une idée du personnage. Durant les volumes précédents il s'est fait avoir dans un des multiples complots de sa famille et le voilà possédé par un démon qui va le tuer un an et un jour après sauf si Malus le libère en réunissant 5 reliques et en faisant un rituel. Il en a 4 au début du roman mais est devenu hors-la-loi, pour avoir tué son père.... Bien sûr si vous tentez de lire ce roman, je vous encourage à lire les 4 autres d'abord, sinon vous allez être largués, surtout que niveau résumé, c'est pas terrible.

Niveau contenu, ça reste du roman de gare, mais pas mauvais. Déjà parce qu'il n'y a pas de temps morts, il y a des retournements, des combats. Pas le temps de s'ennuyer. Le fait que ce soit un elfe noir permet de jouer sur le côté méchant, ce qui n'est pas ce qui n'est pas des plus courants, c'est un bon point.
Alors bien sûr, l'écriture reste "basique" (j'aime pas écrire ça mais je crois que ça s'impose), mais ce n'est pas mal écrit et honnêtement, pour un roman Warhammer, ça passe tout à fait.
À noter, à la fin, un lexique est là pour les termes spécifiques à la société des elfes noirs. C'est bien, mais la même chose avec les personnages aurait été aussi bien.
J'ai aimé
  • Mine de rien, le fait de suivre les aventures d'un "méchant", ça change.
  • Pas de temps mort.
Je n'ai pas aimé
  • Un résumé/index des personnages aurait été bien.
Ressenti
Correct. Ce n'est pas un roman ultime, mais c'est un bon moment et une conclusion d'une saga. Même si ses aventures continuent ailleurs (un résumé est dans un "livre d'armée" Warhammer et sur Wikipedia).

vendredi 8 avril 2011

Les chroniques von Carstein, tome 3 : Châtiment, de Steven Savile

Von Carstein Trilogy: Retribution en VO
Parution VO en 2007

Bon... Troisième bouquin sur l'univers Games Workshop d'affilé et bah, si je vous dis que je n'ai lu celui-là que parce que j'ai déjà subi les deux premiers de la trilogie des chroniques von Carstein... ?
Maintenant que Vlad et Konrad ont tous deux été défaits, il est temps que le comte vampire le plus puissants de la famille prenne sa place au centre de la scène. Mannfred von Carstein assemble ses légions de morts-vivants et se prépare à frapper au coeur des terres civilisées. Les hommes de l’Empire et leurs alliés, les nains, n’ont qu’une seule chance de l’arrêter, quelque part dans les marais désolés de Hel Fenn.

Oui, j'admets, j'ai eu un a priori négatif avant de lire ce livre, et peut-être que ça a influencé mon jugement. Mais il faut bien comprendre que dans les deux premiers, plusieurs trucs m'avaient gênés par rapport à l'univers Warhammer... Bon, bonne surprise, à mes yeux, ce roman est plus fidèle à l'univers mais pas vraiment intelligent. Déjà, disons-le tout de suite, Mannfred est sous exploité. Il est bien moins utilisé que Vlad et Konrad dans les deux premiers tomes sans vraiment paraître assez mystérieux ou charismatique... Skellan, son sous-fifre a bien plus de pages. C'est un choix... Jerek, l'ancien guerrier qui refuse son statut de vampire joue un rôle.. important... Enfin, les "huit mots" qu'il prononce pour débloquer la situation, ridiculement mystérieux. Bordel, il veut sauver l'empire, un peu de précision serait la bienvenue. Bien sûr, ça n'a pas d'importance dans le roman et son intervention aide mais c'est absurde. Si jamais je dois sauver la mise à quelqu'un je ne vais pas lui dire "prend garde au gros rocher qui masque le soleil à la cabane en bois" mais "évite d'aller au gros rocher là bas, ya des gars qui t'attendent pour te mettre une raclée", vous voyez ce que je veux dire ?

L'auteur a cru bon de faire venir des elfes, pourquoi pas même si ça fait un peu fourre-tout, mais l'explication comme quoi les elfes n'interviennent pas est ridicule "bah si les humains meurent, c'est qu'ils n'étaient pas assez adaptés"... Certes, le pire c'est qu'avec le caractère à la noix des elfes de Warhammer, c'est plutôt crédible pour l'elfe de base, mais pas pour les mages ultimes de la mort-qui-tue qui ne peut que voir que si les humains meurent, les elfes seront cernés à l'est par les morts-vivants, à l'ouest par les elfes noirs... Une explication plus logique aurait été "nous n'avons pas besoin de venir, les nains et les humains vont s'en sortir, ils ont un atout cachés que toi pauvre jeune mage elfe n'a pas été capable de voir". Et en plus ça aurait été parfaitement juste.

Enfin la fin est juste ridicule. Je vais devoir spoiler pour pouvoir râler donc...
En fait, Jerek se laisse emmurer "vivant" pour veiller à jamais sur l'anneau des Carstein (qui permet à un vampire de revenir à la non-vie si on le "tue"). Ok, ça part d'une bonne idée, mais on ne m'enlèvera pas de l'esprit qu'enfermer l'anneau dans un coffre bourré de runes de protection et balancé au cœur d'un volcan ou au fond des mers est plus sécurisant qu'une petit bâtisse de pierres avec un vampire bientôt rendu fou par la Soif... bâtisse qui peut facilement être démolie par le moindre tremblement de terre, boulet de canon, gars un peu obstiné...

J'ai aimé
  • hum ? On va dire plus de fidélité à l'historique (encore que là les Lahmianes semblent avoir plus envie de rester dans l'Empire que de refonder le leur comme décrit dans le livre d'armée...)
Je n'ai pas aimé
  • la fin
  • le fait que Mannfred soit sous exploité.
Ressenti
Assez mauvais... En lisant mes dernières chroniques, on aurait l'impression que c'est ce que je pense de tous les bouquins Games Workshop. C'est faux, beaucoup sont très biens. Je n'ai juste pas eu de chance avec cette dernière fournée...
En tous cas ça fait du bien de râler un bon coup sur cette série.

mardi 5 avril 2011

Sigmar, tome 2 : Empire, de Graham McNeill

Sigmar: Empire en VO
Parution VO en 2009


Pour ceux qui ne savent pas, Sigmar, dans Warhammer est le fondateur de l'Empire, plus grande nation humaine. Humain divinisé après sa mort en tant que dieu guerrier.
Sigmar a repoussé les envahisseurs orques et fondé l’Empire en unifiant les tribus des hommes. La jeune nation se développe, mais sa prospérité est menacée ; le pays est encore sauvage et maints ennemis rôdent toujours dans ses forêts et ses montagnes. Lorsqu’une incursion chaotique descend de Norsca, la vaillance de Sigmar et de ses vassaux est poussée dans ses derniers retranchements…

Vainqueur du David Gemmel Award 2010

Bref, deuxième tome d'une trilogie basée sur Sigmar. Dans le premier tome, on le voyait unifier les tribus humaines, dans ce deuxième tome, c'est le début de l'Empire..
Le roman est divisé en trois partie. La première relate la guerre contre une tribu rebelle, la deuxième parle de troubles divers dans l'Empire et des réactions de Sigmar, la dernière l'invasion des troupes chaotiques*.  Le roman étant bien entendu principalement composé d'affrontements, mais ça vu le sujet, faire moins aurait été une trahison envers le personnage.
Bon, en général j'aime bien Graham McNeill. Plusieurs de ses romans ont été des bons moments de lectures, malheureusement pas celui-là. Bon ce n'est pas vraiment le talent de l'auteur qui est en cause, mais surtout le matériel. Mine de rien la vie de Sigmar n'est pas des plus passionnantes. On pourrait le croire, mais non... D'ailleurs je trouve que la dernière partie est traité un peu légèrement... peut-être que ce sera corrigé avec le troisième volume de la saga. Qui devra donc traiter de l'arrivée de Nagash, le seigneur des mort-vivants, et donc du Chaos. À voir quand ça sera sorti.

D'ailleurs, en parlant de Nagash, il est évoqué comme étant le créateur d'une couronne magique que Sigmar prend à un nécromancien**. Cette couronne rendant Sigmar agressif et violent (ouh le vilain spoil... =D)... p 319 on a "Tu résisteras à ce mal réincarné, bien qu'il t'empoisonne par le biais de cette couronne ensorcelée. Les terres doivent être unies, car leur créateur viendra bientôt les réclamer, et tu dois être prêt à lui faire face".
Là j'ai envie d'y voir une erreur de traduction. Je ne vois pas en quoi Nagash serait le créateur de ces terres, en revanche le créateur de la couronne, ça oui. Alors je sais, j'y reviens souvent à ce Nagash, mais "normalement", dans les versions de l'historique que j'ai, il est censé avoir affronté Sigmar. Je sais que Games Workshop a tendance à réécrire son historique mais là je ne pense pas. On verra bien.
En revanche bon point, McNeill a fait intervenir des Fimirs =D. Bon, ils ne sont que vaguement décrits mais c'est plutôt sympa. Pour info, le mode de reproduction des fimirs, que je vous laisse découvrir ici, a fait qu'ils ont été.... oblitérés de la plupart des écrits grand public (ce qu'on peut comprendre u_u). Mais j'aime bien les fimirs, à cause d'HeroQuest, sans doute.

J'ai aimé
  • Les fimirs !
  • Nagash est évoqué (oui j'aime bien ce perso ò_ó)
Je n'ai pas aimé
  • La vie de Sigmar (c'est très bête avec un roman pareil XD)
Ressenti
Moyen, je pense que le problème est que Sigmar est inintéressant comme personnage. Conan sans le charme peut-être ?


*pour ceux qui ne connaissent pas, vous pouvez voir l'article WP sur le Chaos.
** Là j'admets mon incrédulité... vu la haine qu'ils ont envers la magie en général et les arts "noirs" en particulier, personne n'aurait rien dit en voyant Sigmar avec un truc comme ça sur la tête ?

vendredi 1 avril 2011

L'Hérésie d'Horus, tome 13 : Némésis, de James Swallow

Horus Heresy: Némésis en VO
Parution VO en 2010

Mine de rien j'ai beaucoup de des livres tirés de l'univers Games Workshop. Il y en a des bons. parfois...
Après les horreurs de Istvaan V, Horus déclare la guerre ouverte contre l’Imperium. Dans les ombres du palais de  l’Empereur sur Terra, de puissants personnages se réunissent : leur plan consiste à envoyer une équipe d’assassins pour exécuter l’architraitre Horus et mettre un terme à cette guerre avant qu’elle n’embrase la galaxie. Mais ils ne peuvent savoir qu’un autre assassin est déjà en route, son attention tournée vers la mort de l’Empereur.
Bon, pour ceux qui ne savent pas, l'un des jeux games workshop est Warhammer 40,000. En gros dans un futur lointain l'Empereur de l'Humanité a tenté de réunifier toute l'humanité dispersée sous de multiples mondes. Mais il y a eu une trahison qui a divisé l'Imperium 10000 ans avant la période du jeu. Et ce roman fait partie de l'histoire de cette trahison. La plupart des romans de la série mettaient en scène des space marines, genre de moines guerriers dopés aux stéroïdes avec des implants pour en faire des machines à tuer engoncées dans des grosses armures. Là non, on va donc suivre des Assassins. Dans l'Imperium, les assassins appartiennent à des temples, j'en connaissais 4 dans le jeu :
Le temple Calidus qui enseigne des techniques de métamorphoses (grâce à des produits chimiques)
Vindicare, tir à distance
Erversor : Berserker dopé aux produits chimiques
Culexus : dont les membres, des mutants sont des "anti psykers" (psyker = sorcier)
Le roman  en utilise deux que je ne connaissais pas
Venenum : le poison
Vanus : l'assassin geek (derrière des écrans piratant les ordis pour distiller de fausses infos ou prendre le contrôle de matériel informatique)

Et devinez qui va essayer de tuer le traitre Horus ? Gagné ! Un de chaque temple !
La phase où les divers assassins se réunissent est certes plus originale que la taverne des voyageurs... Mais n'est guère mieux....


En face on suit aussi une histoire de meurtres par un autre assassin, La Lance, qu'on devine faire partie de l'autre camp, les deux parties finissant par se rejoindre. En fait cette partie est à mes yeux plus intéressante.
J'ai envie de râler aussi contre la traduction : étoile neutronique..... je suppose que le traducteur a traduit Neutron star... Il aurait fallu dire "étoile à neutrons"..
Bon ce roman n'est pas foncièrement mauvais, deux trois passages sont intéressants au niveau de l'histoire de l'Hérésie d'Horus, mais ça n'est pas un grand roman non plus.

J'ai aimé 
  • La Lance.
  • Quelques révélations
Je n'ai pas aimé
  • Pas le plus intéressant de la saga
Ressenti
Moyen sans être mauvais, et assez inégal entre les différents chapitres... Vraiment à ne réserver qu'à ceux qui ont lu les 12 tomes précédents.