lundi 28 février 2011

La Vie de Norman, de Stan Silas

Parution VF en 2011

Une petite BD bien décalée ça fait toujours du bien.
Je m'appelle Norman, j'ai 8 ans et ma passion c'est tuer les gens.

J'ai connu le blog de Stan Silas, alors Sansanx, quand j'étais à la fac, puis le blog a fermé... Puis il a rouvert, été sur 30 jours de BD. Tout ça pour dire que ça fait quelques années que je connais Norman et des autres personnages (Sylvaine a sa propre série sur 30 jours de BD). Forcément à la nouvelle de l'album j'étais content. Et autant le dire tout de suite, je n'ai pas été déçu.

Niveau histoire, ça part de . Mais avec assez de changements et de rajouts pour que ce soit une découverte.
Le dessin est d'ailleurs très exagéré, déformé. Ce qui atténue le gore, et aussi l'hémoglobine qui gicle de partout. Il y a une inspiration japonaise à ce niveau, surtout pour les visages. Les enfants sont peut-être un peu trop déformés, mais sinon, le trait est sympathique.
Les personnages sont tous caricaturaux. La maitresse boit et n'hésite pas à malmener les élèves, la "gosse de riche" est une peste...  L'humour est assez méchant par contre, on se surprend à rire de la mort d'enfants, ou de la cruauté de tout ce petit monde (surtout contre les pauvres).
Au final, tout ça fonctionne à merveille. L'album se lit, se relit avec plaisir.

J'ai aimé
  • L'humour.
  • Les personnages.
Je n'ai pas aimé
  • Hum j'admets que je n'aime pas trop la  longueur des jambes des enfants. Enfin, c'est un détail mineur.
Ressenti
Bon xD. Contrairement à d'autres BD je l'ai achetée sans même l'avoir lue avant. Et je n'ai pas été déçu. Je ne peux que vous conseiller de la lire à l'occasion.

samedi 26 février 2011

Renégats, de David Gemmell

Knights of Dark Renown en VO
Parution VO en 1989


Bon, un peu de fantasy pour varier les plaisir hein....
Il était une fois les Chevaliers de la Gabala, légendaires protecteurs des neuf Duchés. Leurs coeurs étaient purs; leurs armures brillaient d'un éclat incomparable. Ils étaient plus grands que des hommes, plus puissants que des princes. Pour combattre les forces des ténèbres, ils ont accepté de franchir un mystérieux portail. Ils ne sont jamais revenus.

Depuis, le meurtre et la magie noire ont envahi les Duchés. Les rumeurs courent: le Roi a été envoûté et son âme est morte. Et face au danger, le seul espoir est entre les mains d'une poignée de mercenaires, voleurs ou artisans, renégats sans attaches et sans foi ni loi.


Aussi curieux que ça puisse paraître je n'ai lu que l'écho du grand chant de David Gemmel que j'avais beaucoup aimé. Je me suis dit que lire un autre serait une bonne idée. Mais j'admets quandmême qu'après 8 tomes de SF où on a des noms comme "Owen", "Jack" ou "Douglas", revenir à des nom comme"Ruad", "Cartain, "Lámfhada" ou encore "Samildanach", ça fait un choc.
Ce roman nous plonge donc dans un monde médiéval fantastique assez sombre. Gemmel n'épargne pas ses personnages, esclave, accusé à tort, chevalier déchu (condamné à garder son heaume à la suite d'un sortilège), sorcier vivant caché....
De plus, leur royaume n'est plus que l'ombre de ce qu'il était il y a peu, le roi décide de se débarrasser d'une partie de la population (mais pas n'importe laquelle, les Nomades)...
Et en plus les Couleurs (la magie) ne sont plus en harmonie.
Bref tout va de mal en pis.
Le début du roman permet de suivre les personnages plus ou moins chacun de leur côté. C'est d'ailleurs un peu long avant de voir les liens se tisser entre tous. Par contre je trouve la fin un peu trop rapide. À mes yeux, c'est le plus gros défaut du roman.
En revanche, j'ai trouvé la plupart des personnages, ainsi que leurs relations entre eux, plutôt intéressants.  Bon c'est probablement une question de goût, mais voir des personnes dont l'un a participé à la chute de l'autre devoir être ensemble, c'est pas une mauvaise idée. Peut-être qu'il aurait d'ailleurs fallu approfondir cette partie quitte à raccourcir le début ?
Certaines réflexions, certains arguments, sur le bien, le mal, sont plutôt bien trouvés et permettent à ce roman de s'éloigner du pur manichéisme (mais pas totalement).

J'ai aimé
  • Les personnages et leurs relations.
  • Les arguments de Paulus.
Je n'ai pas aimé
  • Début trop long, fin trop rapide.
Ressenti
Au final, c'est un roman plutôt intéressant, bien agréable à lire une fois passées les premières pages. Mais pas exempt de défauts.

mercredi 23 février 2011

Traquemort, tome 8 : La coda, de Simon R. Green

Deathstalker Coda en VO
Parution VO en 2005

Voilà dernier tome de Traquemort, j'ai prévu de la fantasy pour compenser ces 8 tomes de SF XD, mais en attendant, voici la chronique.

Owen Traquemort a survécu à l’affrontement avec l’entité destructrice qu’on appelle la Terreur ; mais rien ne l’avait préparé à cette révélation bouleversante : la Terreur n’est nulle autre qu’Hazel d’Ark, son unique amour…
Deux siècles plus tôt, désespérée et rongée de colère d’avoir perdu Owen, Hazel a pénétré dans le Labyrinthe de la Folie qui, se nourrissant de ses émotions bouillonnantes, l’a transformée en une force capable de dévorer les galaxies. Aujourd’hui, pour l’arrêter, Owen doit se servir des pouvoirs que lui a conférés sa traversée du Labyrinthe et remonter le temps pour empêcher la transformation d’Hazel.
Sans Owen pour le guider, Louis Traquemort doit prendre le commandement de la flotte impériale loyale à sa famille et la lancer contre Finn Durandal, le despote qui s’est emparé du Trône. Louis sait déjà que l’Empire le considère comme un traître et un proscrit, mais il apprend soudain que Finn a fait exécuter toute sa famille ; alors la mission qu’il s’est donnée de renverser l’État tyrannique de son ancien ami passe au second plan, derrière son désir de vengeance…
La saga s’achève en apothéose.

La coda est le huitième et dernier livre de la saga Traquemort, enfin complète.


Donc que dire ? C'est le dernier tome de la saga, l'auteur devait donc tuer Finn, s'occuper des Elfes et arrêter la Terreur en un volume. Mais en plus il a décidé de faire une fin explosive avec des explications sur l'univers et le Labyrinthe de la Folie. Tout un programme.
Ce volume alterne les points de vue de la flotte rebelle, de ce qu'il se passe sous Logres et d'Owen parti à la recherche d'Hazel.
De mon point de vue, la partie dans la flotte n'est pas la plus intéressante mais il fallait bien y passer. La partie sur Logres montre un empereur totalement fou, les Elfes (via les surespsis) qui dominent de plus en plus de gens et Douglas qui devient le roi des voleurs menant une rébellion grâce aux truands de tout poil. Voilà, dans une saga comme ça, il fallait forcément qu'on passe par là au moins une fois XD.
Mais l'auteur a décidé de varier les plaisirs. Les surespsis vont jouer un rôle tel dans le final que finalement la mort de Finn (oui ce n'est pas spoiler ça) ne sera qu'un détail.

Ces deux parties s'achèvent donc dans un tout un tas d'explosions et de morts. Parfait pour une série comme ça. On notera que l'auteur n'a pas pris la peine de décrire la reconstruction de l'Empire. Une porte ouverte sur une nouvelle suite ? Possible, peut être aussi pour éviter une phase de description qui passerait à côté de l'humour de la série ?
Cependant s'il y a une suite, il faudra la fonder sur autre chose que les Traquemort. Parce qu'il reste la troisième partie, Owen qui cherche Hazel. Je l'ai mise à part parce qu'elle n'a plus vraiment de lien avec les autre. Cette partie est plus descriptive, Owen s'arrêtant à différentes époques clés. Ce qui permet à l'auteur d'expliquer certaines choses tout en se permettant de s'amuser avec les descriptions des époques... Et avec les réponses en fait. Ça se voit en lisant mais Owen, à la toute fin, est trop puissant pour en faire un héros convenable. D'où l'intérêt de l'auteur de l'envoyer loin des combats.
Et si l'auteur faisait une suite avec Louis, il risquerait aussi de devenir trop puissant pour être intéressant.

J'ai aimé
  • le combat final sur Logres. C'est du grand spectacle.
  • Silence. J'aimais bien ce personnage, mais à mon sens il est mieux mis en valeur dans ce roman.
Je n'ai pas aimé
  • Pas grand chose. Ce tome concentre les points forts et les points faibles de la saga. Peut être certains passages quand l'accent est mis sur la flotte.
Ressenti
Bon. J'ai bien aimé la fin. Ce tome apporte des explications assez amusantes sur l'univers. Je ne me suis pas ennuyé à le lire.

Ressenti final
BON. La saga, malgré quelques ennuis est vraiment plaisante à lire. C'est rigolo, les personnages sont attachants, l'univers est riche. Il y a des références à plein d'univers. Bref, une série agréable qui ne se prend pas au sérieux et qui se lit bien (trop, j'ai plusieurs fois failli rater mon métro...).
Je suis content de ma lecture.
S'il y a une suite, j'espère que ça sera sur autre chose que les Traquemort, à mon sens une fois leurs nouveaux pouvoirs maîtrisés, ils deviennent trop puissants pour être des héros. J'ai appris qu'il y une trilogie « Twilight of the Empire », écrite avant et décrivant déjà l'univers dans laquelle on retrouve Silence et Cadavre. Visiblement ce n'est pas traduit en français, c'est dommage. Si jamais ça sort en VF, bien sûr que je lirai.

mardi 22 février 2011

Prunelle : La Fille du Cyclope, de Cédric Kernel et Vicky Portail-Kernel

Parution VF 2010

Donc une petite BD au dessin sympathique pour aujourd'hui.
Pas facile d'arriver dans une nouvelle école... Surtout quand on s'appelle Prunelle et qu'on est la fille d'un cyclope !
Quand en plus, vos camarades de classe se trouvent être Héraclès et le Minotaure, mieux vaut se préparer à bosser tard, car vos travaux pourraient devenir célèbres !


Prunelle est la fille d'un cyclope (Argès, un des cyclopes alliés de Zeus, pas du genre fils de Poséidon) et de Melpomène, muse de la tragédie. Ce qui fait qu'elle est demi cyclope (elle n'a qu'un œil mais il est bien placé). Nouvelle à l'école, elle se fait punir avec Héraclès et le Minotaure, punition qui empire et voilà le trio obligé de passer 4 épreuves pour se faire pardonner. Bref, un peu d'aventure avec un fond de mythologie. En fait pour ceux qui connaissent, ça me fait un peu penser à la petite Olympe et les dieux. Mais pas trop, car cette BD part moins dans les délires. De même le dessin est plus occidental.

D'ailleurs niveau dessin, j'admets que j'aime bien, malgré quelques trucs qui me gênent par-ci, par-là... Au niveau du charadesign, là je serais plus mitigé. Si j'aime beaucoup la bouille des 3 persos principaux, certains choix (comme pour Charon mais c'est pas le pire) ne sont pas vraiment ma tasse de thé, et les dryades, visiblement inspirées par Warcraft... disons que les aventures entre dryades et hommes ça fait un peu zoophile :D... BREF XD
L'histoire est sympathique, pas forcément aussi humoristique que ce à quoi je m'attendais mais j'ai passé un bon moment. Cependant certains trucs me semblent étranges. Je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler mais par exemple : les humains ne sont pas censés connaître le feu alors qu'ils ont des pièces d'or et des boucles de ceintures, je vois mal comment fondre tout ça sans feu. Ce n'est qu'un détail mais c'est un exemple.

Par contre je dois encore râler.... Vraiment, un truc m'énerve. Hadès est représenté comme quelqu'un d'assez sombre, voire mauvais (même si je comprends qu'il râle contre les héros). Or Hadès est très loin d'être ce dieu mauvais trop souvent montré dans les œuvres modernes. Enfin...

J'ai aimé
  • Le dessin, malgré ses défauts.
  • Les 3 héros.
Je n'ai pas aimé
  • Certaines libertés que je juge trop grandes avec la mythologie. Hadès n'est que l'exemple le plus symbolique selon moi. Bon après je sais que je suis lourd à ce sujet...
  • Quelques anachronismes qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe (surtout sous l'eau avec le catch et le téléphone portable, parler de lutte puis d'un pouvoir télépathique aurait été plus adapté selon moi).
Ressenti
Malgré tout, c'est une BD sympa. Bon ce n'est pas l'histoire du siècle, et mon côté intégriste de la mythologie fait que je râle un peu... mais le style fait que ça reste une lecture agréable.


lundi 21 février 2011

La Dynastie Donald Duck, tome 1 : 1950-1951 de Barks

Parution VF en 2010

Surnommé par ses fans " l'Homme des Canards ", Carl Barks a inauguré tout un univers extraordinaire proposant rires et émotions à des millions de lecteurs.
Parmi les très nombreuses planches nées de son imagination, nous trouvons de véritables chefs-d'oeuvre intemporels.



Ahhhh Carl Barks... toute ma jeunesse avec les Picsou Magazine. Pour ceux qui ignorent qui c'est, Carl Barks est un dessinateur de bande dessinées, principalement dans l'univers de Donald et assimilés. Pour donner une idée de tout ce qu'il a créé : Lagrogne (voisin de Donald), Balthazar Picsou, Gontran Bonheur, les Castors Juniors (mais pas Riri, Fifi et Loulou) Les Rapetou, Géo Trouvetou, Lili, Lulu et Zizi, Goldie O'Gilt (l'amour de Picsou), Gripsou, Flairsou, Miss Tick, Donaldville. Il a aussi été co créateur de Gus et Daisy.

Rien que ça...
Sans compter qu'il a été très prolifique... C'est simple, à mes yeux Cark Barks est celui qui a créé l'univers des canards de Disney tel qu'on le connaît aujourd'hui.
C'est donc pour ça que je suis vraiment content de l'avoir (d'autant que lorsque j'ai voulu l'avoir au début, rupture de stock... je l'ai vu vendredi à la FNAC j'ai sauté dessus).
C'est le premier tome d'une série de 24, rien que ça.. Glénat a décidé de diffuser par ordre chronologique à partir de 1950. Certes Barks a commencé avant, mais le choix de Glénat, qui est tout à fait compréhensible, est de publier d'abord des histoires dont l'univers est très proche de celui que l'on connaît aujourd'hui.
Le livre commence et finit par quelques informations sur l'auteur et les personnages. Puis avant chaque histoire, un brin d'explication pour mieux comprendre. Très bon choix.

En plus, l'ouvrage est de qualité, gros, assez joli. Alors oui 29€ 24 fois, ça va faire mal au porte-monnaie.  Mais à mes yeux de fans, ça vaut le coup.

J'ai aimé
  • les histoires
  • l'organisation du livre
  • la qualité de l'ouvrage
Je n'ai pas aimé
  • ... Je ne vois pas... peut-être le prix de la collection entière pour ceux qui n'ont pas un salaire (à mes yeux, c'est un prix honnête mais la somme totale...), mais sinon...
Ressenti
BON. Sautez dessus si vous pouvez. Oui je suis enthousiaste, et ? C'est un très bon auteur avec de bonnes histoires. C'est très bien fichu... J'aime. Dès que je sais que le 2 est sorti je saute dessus aussi.

Traquemort, tome 7 : Le retour, de Simon R. Green

Deathstalker Return en VO
Parution VO en 2004

Avant dernier tome de la saga, presque fini XD

Louis Traquemort a renoncé à son statut de Parangon et de Champion impérial pour l’amour de Jésamine Florale, la fiancée du roi ; tous deux accusés de trahison, ils fuient la justice de l’Empire en compagnie de l’effrayante gladiatrice Rose Constantine, de l’escroc Brett Hasard et du reptiloïde Samedi.
Tandis que Louis s’efforce d’échapper aux assauts de Finn Durandal, véritable traître, lui, il découvre qu’il doit affronter un danger bien plus grand encore : la Terreur, annoncée depuis des siècles et qui doit détruire l’humanité entière, approche ; toujours selon la prophétie, le seul capable d’en venir à bout est un personnage légendaire disparu depuis deux cents ans, Owen Traquemort. Alors Louis et ses compagnons s’embarquent dans un long et périlleux périple qui les mène sur des mondes mythiques, Lachrymæ Christi, Shandrakor, Haden, où ils affrontent des dangers toujours plus insurmontables, pour retrouver Owen dont ils ont la conviction qu’il est toujours en vie. Leur quête va les conduire à traverser eux-mêmes le terrible Labyrinthe de la Folie…



Donc voilà ça avance, comme dans le premier cycle, chaque chapitre se focalise sur un groupe. Là on suit Louis et ses compagnons d'un côté. Finn et ses sbires de l'autre. Cependant les chapitres sont plus courts, ce n'est pas forcément un mal.
D'un côté Finn prend de plus en plus d'importance dans l'Empire, de l'autre Louis cherche à retrouver Owen... D'ailleurs le quatrième de couverture n'est jamais qu'un résumé du roman. Succin mais comme l'intérêt de cette saga n'est que divertir...
Bref, d'un côté Louis visite tous les lieux "symboliques" de la première partie, c'est rigolo, c'est sympa mais j'ai surtout l'impression que l'auteur a voulu faire visiter les lieux pour montrer ce que deviennent les acteurs de la rébellion (enfin ceux qui sont en vie), parce que bon niveau intérêt, c'est plutôt moyen.
En ce qui concerne Finn, mine de rien, il continue à démolir l'Empire, à prendre toujours plus de pouvoir, à monter les gens les uns contre les autres.

Je ne gâcherai pas l'histoire en disant qu'Owen va revenir, à la fin du bouquin (le temps aux rebelles de tout visiter, bande de touristes). Je trouve que c'est un peu trop tard pour un cycle de 3 livres mais la situation est telle qu'un super héros à la façon d'Owen déséquilibre totalement les forces donc pas trop le choix.

J'ai aimé
  • Toujours le style, l'univers, le reste. Etc.
  • le retour d'Owen (même tardif).
  • Samedi.
Je n'ai pas aimé
  • Les rebelles qui jouent les touristes, c'est rigolo de revoir des vieux personnages mais en temps de guerre, c'est très moyen niveau stratégie.
Ressenti
Ça se lit toujours aussi bien, toujours aussi peu sérieux. C'est d'ailleurs pour ça qu'on suit la bande de "touristes". On revoit le Bastion, Lune, Cadavre. Dans un univers comme celui là, revoir les anciens protagonistes, c'était un peu un passage obligé.

jeudi 17 février 2011

Traquemort, tome 6 : L'héritage, de Simon R. Green

Deathstalker Legacy en VO
Parution VO en 2002



Bon, je continue dans la saga Traquemort (courage, il n'y en a plus que 3, cette note comprise).
La nuit dernière, j’ai rêvé d’Owen Traquemort…
Deux siècles ont passé. Owen et les siens ont disparu. C’étaient des êtres de chair et de sang, ce sont aujourd’hui des légendes, voire des images pieuses.
Deux siècles ont passé, et le nouvel Empire vit un âge d’or. Une monarchie constitutionnelle s’est établie et le Parlement de Logres (ex-Golgotha) accueille tous les peuples des mondes habités, y compris les nombreuses espèces extra_terrestres et les IA de Shub, désormais bienveillantes.
Nous sommes en ce jour à la veille du couronnement d’un nouveau roi, Douglas Campbell; son meilleur ami se nomme Louis Traquemort et c’est un descendant lointain du bienheureux Owen. Tous deux sont des parangons, des chevaliers de la justice.
Mais il suffit d’un homme ivre de vengeance pour que le bel édifice bascule et coure à sa ruine… Il suffit que la Terreur longtemps attendue, déjà
oubliée, se manifeste enfin.
Faudra-t-il que revienne l’âge des héros pour sauver encore l’humanité ?


Diantre, une suite ! Visiblement les fans anglais ont demandé à Green de continuer la saga. Green a donc décidé de continuer dans l'univers, plus loin dans le futur.
Autant dans le premier cycle, l'Empire était sombre, dangereux, inhumain... Là en 200 ans, c'est l'Âge d'Or. Les clones esclaves ont été remplacés par les robots de les IA de Shub, les espsis sont désormais des citoyens à part entière, les clones ne sont plus créés que pour coloniser une planète rapidement. Les ET sont acceptés (pas à 100% dans les faits mais ya du progrès), les psi bloquants qui étaient avant un cerveau d'espsi sont maintenant des neurones créés par clonage mais sans aucune conscience. Et un appareil permet de créer des ressources à partir d'à peu près n'importe quoi.
Toute l'histoire du premier cycle a été transformée en légende, les images détruites pour que les légendes ne soient pas comparées aux personnages réels.
Bon tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes. Il y a les nouveaux elfes qui veulent dominer l'humanité, les Hommes Nouveaux qui n'aiment pas ce qui n'est pas humain, les ET ont des demandes au niveau du parlement, une partie de l'Église est de nouveau sur le chemin des armes...

Bien entendu, il faut bien que quelque chose cloche, sinon pas d'histoire. J'admets avoir eu du mal à voir où il voulait en venir. Du moins dans la première moitié du livre. Car voilà le problème du livre, il faut de nouveau décrire l'univers (ce qui prend du temps) puis il faut lancer l'histoire. Donc la première moitié du livre est un peu longue je trouve.
Mais on y découvre le nouveau roi, Douglas, son ami, Louis Traquemort (descendant de cousins d'Owen), Finn Durendal. Ces trois là sont des parangons, des sortes de justiciers légaux. Brett Hasard, qui affirme descendre de Jack Hasard, Rose qui est une guerrière dans les Arènes. Samedi, un ET guerrier. Jésamine, l'actrice la plus célèbre de son époque.

Mais il faut bien avancer, et une fois cette partie finie, ça avance plus vite ! Douglas va nommer un champion et tout le monde s'attend que ce soit Finn, donc le lecteur comprend vite que ce sera Louis (on ne peut pas dire que c'est surprenant)... Finn décide alors de se venger et de détruire l'Empire (c'est un peu exagéré.. Ah mince oui, c'est normal, Traquemort). En plus Louis a le mauvais goût de tomber amoureux de la future reine... Et comme si ça ne suffisait pas, la Terreur arrive, l'Humanité est menacée... Bref tout tombe en même temps, forcément sinon ça ne serait pas drôle. :D

Bon, une différence, avec le premier cycle. Tous les chapitres parlent des mêmes personnages. Dans les tomes précédents, il y avait un chapitre sur Traquemort et Hazel, un sur Jack Hasard et Rubis, etc. Là non. En même temps, tous les personnages étant sur Logres, ça aurait été difficile de faire autrement. Attendons le tome 7 pour voir ce qu'ils vont faire.

J'ai aimé

  • Toujours le style, l'univers, le reste. Etc.
  • La façon dont la première révolte est décrite.
  • Vaughn, un des personnages.
Je n'ai pas aimé
  • Première partie un peu longue je trouve, mais il faut bien passer par là...
  • Parfois l'auteur se répète un peu trop dans les blagues qu'il sort.
  • L'équipe constituée en fin de volume est un écho de celle des survivants du Labyrinthe dans le premier cycle. À voir ce que ça donnera. 
Ressenti
Inégal on va dire. La première partie un peu rude, la seconde se lit sans s'en rendre compte. Ceci dit mieux vaut que ce soit dans ce sens là. Bref, à dans pas longtemps pour le tome 7 :D (après je passe à autre chose, promis xD).

lundi 14 février 2011

Traquemort, tome 5 : La Destinée, de Simon R. Green

Deathstalker Destiny en VO
Parution VO en 1999


Dernier volume du premier cycle de Traquemort.
L'empire humain avait répandu sa semence sur des centaines de mondes durant des siècles, chevauchant les étoiles éparses. Son pouvoir avait modelé le destin de l'homme et des espèces extraterrestres. Or voici qu'aujourd'hui l'humanité récoltait ce qu'elle avait semé. Ses mondes fracassés subissaient des assauts de toute part et ce qui restait de sa flotte affrontait les bâtiments cauchemardesques de Shub, les vaisseaux d'or hadéniens, la présence effroyable des Recréés. L'homme était dos au mur et les vautours tournoyaient déjà dans le ciel. Ils sont quatre survivants du Labyrinthe de la folie, qui ont vu leurs pouvoirs démultipliés. Mais Hazel d'Ark est captive des Prêtres du Sang, Owen Traquemort abattu par le sort de son amie, Jack Hasard vire enragé, Rubis Voyage s'apprête à reprendre la chasse aux primes et... Diana Vertu la surespsi ploie sous la menace de la Mater Mundi. Il leur sera pourtant à tous demandé d'aller au-delà du possible. Tu auras beau te débattre, Traquemort, la destinée te tient entre ses griffes. Ici s'achève l'épopée. Et c'est ici que la légende commence.

 Dans le tome 4, Hazel d'Ark a été enlevée, "forcément", le début du tome 5 commence par son sauvetage...

En fait, tout, ou presque, finit en même temps. Les chapitres étant une division selon les personnages, parfois le début d'un chapitre se passe avant la fin du précédent. Pourquoi pas, après tout ?

Bon, sinon, pas vraiment de temps mort, les ET arrivent, Shub aussi (et a d'ailleurs balancé une épidémie due à des nano-technologie transformant d'abord les humains en monstres puis les tuant), le mariage entre les futurs souverains arrive à grands pas et en plus le Négateur du Noirvide risque de se réveiller et cette fois, ce ne sont pas seulement 1000 soleils qui risquent de s'éteindre.

Bref, un final où tout devant se finir, tout s'enchaîne, rapidement... Trop ? Pas vraiment, vu que tout menaçait l'Empire en même temps... Et puis il s'agit d'un space opera qui assume ses côtés exagérés et parodiques. On pourra quand même regretter certains abus, je pense au Bloc Bleu, mais rien qui ne puisse vraiment gâcher l'histoire. Ni le plaisir de lecture.

J'ai aimé
  • Toujours le style, l'univers, le reste. Etc.
  • La version de l'histoire version Gilles Traquemort.
Je n'ai pas aimé
  • La fin du Bloc Bleu, vraiment trop abusée
  • De même une partie de la fin, un peu trop "bon on efface tout, on recommence".
Ressenti
Malgré tout bon XD Quelque soit les facilités que je déplore, ça reste toujours un bon moment de lecture. Une série à grand spectacle.

vendredi 11 février 2011

Traquemort, tome 4 : L'honneur de Traquemort, de Simon R. Green

Deathstalker Honour en VO
Parution VO en 1998



4ème roman de la série. Dans le dernier, la rébellion renversait Lionnepierre. Ça aurait pu être la fin... Et non parce... "et après ?"
Il est des héros pour qui jamais la lutte n'est finie...
Si la rébellion a terrassé Lionnepierre et son Trône de fer, l'Empire, affaibli par la guerre civile, reste à reconstruire politiquement. C'est le temps des arrivistes, des manœuvres souterraines et des luttes d'influence. Très peu pour Owen Traquemort. À lui plutôt la traque des criminels de guerre enfuis, toujours accompagné d'Hazel d'Àrk dont la réputation en terrorise plus d'un. C'est sur Virimonde qu'ils se rendent ainsi, la planète dévastée qu'Owen tenait autrefois en fief, à la poursuite du plus redoutable de leurs ennemis le pervers Valentin Wolfe. Mais, tandis que les forces nouvelles issues de la révolution se mesurent sur Golgotha, les frontières impériales vont subir l'assaut des IA rebelles de Shub et des Hadéniens ressuscités, et la menace se précise de mystérieux extraterrestres tapis dans le Noirvide. Les quatre survivants du Labyrinthe de la folie, Owen, Hazel, Jack Hasard et Rubis Voyage, suffiront-ils à les contenir ? La saga Traquemort continue...


Voilà, l'Empire a un nouveau départ... Ce qui est juste dommage, c'est que personne dans l'Empire n'est d'accord sur la direction à prendre. Et c'est dans cette situation que nous retrouvons les 4 héros de la saga. Enfin, comme si ce n'était pas suffisant, "étrangement", l'Empire est aussi attaqué de l'extérieur.
Bref, ce roman envoie encore les survivants du Labyrinthe combattre, environ à 2 contre 1000. Mais après tout c'est un peu le principe de la saga.

Le deuxième chapitre est en fait un pot pourri de tout ce que la capitale devient, ça passe d'un personnage à un autre. Dans bien des romans ça aurait été des tas de petits chapitres, mais ce n'est pas le genre.
Le troisième chapitre est différent, on apprend plus sur Shub. Il ne s'agit que de mieux nous faire comprendre ce que c'est, ce que les IA ont fait, vont faire. 

Bien sûr, comme souvent, on voit des trucs venir gros comme une maison. Mais au final, ça reste un Traquemort, c'est pas grave.

J'ai aimé

  • Toujours le style, l'univers, le reste. Etc.
  • Le court chapitre sur Shub.
  • La façon de la populace idolâtre les survivants du Labyrinthe.

Je n'ai pas aimé

  • Toujours les pires abus niveau facilités dans l'histoire (juste les abus hein les facilités ordinaires ça me va).
  • Peut-être que le deuxième chapitre est un peu brouillon,

Ressenti
Bon. Toujours aussi sympa à lire. Toujours contrat rempli, j'ai vraiment hâte de commencer, et surtout finir le 5 qui clôturera la première partie de la saga !

lundi 7 février 2011

Traquemort, tome 3 : La guerre, de Simon R. Green

Deathstalker War en VO
Parution VO en 1997

3ème roman de la saga Traquemort. J'étais resté sur un peu trop de blabla dans le tome 2. Pour ce tome 3, voyons ce que nous a réservé l'auteur.
« Je te vois, Traquemort. Tu auras beau te débattre, la destinée te tient entre ses griffes. »
Et cette destinée a fait d'Owen Traquemort un proscrit dans un empire interstellaire où règne la tyrannie, l'injustice et la corruption. Mais la rébellion s'est levée dont il est aujourd'hui la figure emblématique. Les forces de la révolution sont en marche. L'heure est venue de frapper. Et le chemin se dessine qui conduit de la planète rebelle de Brumonde à la capitale Golgotha, noyau de l'Empire, où se terre l'impératrice Lionnepierre au cœur de son palais souterrain.
C'est un chemin de sang. Armes terrifiantes, pièges malicieux, trahisons et revirements, il ne sera rien épargné au Traquemort et ses compagnons pour aboutir à l'ultime affrontement contre la « Garce de fer ». Allumer le feu d'une révolte est une chose, gagner la guerre en est une autre. Voici la troisième époque de la geste Traquemort.


Dans le deuxième tome, il était question de plusieurs missions pour la Résistance, et la première constituait le dernier chapitre du livre, le tome 3 est donc celui où on a le reste. Chacune étant un chapitre entre 100 et 200 pages. Pourquoi avoir divisé ça sur deux romans ? On pourrait voir une volonté d'équilibrer les romans (pour que le tome 2 ne fasse pas 400 pages et le 3, 800), ça a dû jouer. Mais aussi, peut être, le fait que la première mission ne concernait aucun membre de la famille Traquemort. Dans le tome 3, un Traquemort fait toujours partie du groupe, à chaque chapitre.
Ce tome se terminant en apothéose sur Golgotha devant l'impératrice où enfin on ne peut nier qu'Owen Traquemort est réellement une figure centrale.

Ceci étant posé, qu'en retenir ?
Pratiquement aucun temps mort, les personnages étant connus, on est tout de suite dans le vif de l'action. Attention, ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien sur les personnages. Les modifications du Labyrinthe de la Folie affectent toujours les personnages principaux, tout comme les responsabilités (passer de rien du tout à figure de proue de la résistance, ça peut bouleverser).
De ce côté rien à dire.

On pourrait reprocher à l'auteur de réutiliser trop souvent certaines idées (typiquement le conditionnement mental et comment y échapper) mais si c'est dommage d'un point de vue littéraire, c'est parfaitement logique au niveau de l'histoire. Jusqu'à présent ça a toujours marché, pourquoi en changer ?

Comme pour la fin du volume 2, chaque histoire est couverte par Toby et Flynn, deux journalistes, c'est un peu moyen comme idée, parce que ça veut dire que chaque chapitre attend bien sagement que le précédent se termine. Si c'est normal pour le dernier chapitre, pour les autres c'était nullement obligatoire, loin de là. C'est dommage.

Enfin ce volume verra la fin de plusieurs personnages, quelques réponses... Quelques rebondissements, assez prévisibles souvent... ce n'est pas qu'ils ont été réellement annoncés mais l'auteur mettant l'accent sur les personnages, il est aisé de deviner où il veut en venir.

Bon, il reste pas mal de choses à faire, des questions sans réponses... Tout pour un volume 4 !

J'ai aimé
  • Toujours le style, l'univers, le reste. Etc.
  • Pas de temps mort, ou très peu.
Je n'ai pas aimé
  • Le fait que les deux mêmes journalistes se trouvent partout.
  • Je me dois de spoiler, pas des masses mais quand même (allez jusqu'à ressenti si vous voulez éviter et ne regardez pas le bonus). Le chapitre 2 est sur Haceldama, une planète qui a soudainement coupé les ponts avec l'Empire et dont la seule personne qui s'est échappée est un soldat qui a perdu l'esprit face à ce qu'il a vu... Je ne sais pas, je m'attendais à un truc énorme, des ET qui déforment les dimensions ou je ne sais pas quoi... Non en fait on a une révolte de jouets qui tuent tous les humains... Mouais, je ne dis pas, l'idée est pas idiote, surtout logique avec les IA de Shub, mais de là à rendre fou à ce point un soldat, c'est quand même un peu abusé. 
Ressenti
Bon. Bien sûr ce roman a des faiblesses niveau histoire. Ce n'est pas non plus très grave. Le but de cette saga est de divertir facilement. Le contrat est rempli, je rempile pour le tome 4 !

samedi 5 février 2011

Traquemort, tome 2 : La rébellion, de Simon R. Green

Deathstalker Rebellion en VO
Parution VO en 1996

Ah ça, du Traquemort...  2ème roman sur... 8. De toutes façons, au moins les 5 premiers ne sont qu'un seul très long roman. Que nous réserve ce deuxième tome ?
L'Empire se putréfie. Depuis le Trône de Fer, entourée d'une aristocratie dépravée, Lionnepierre XIV gouverne mille planètes où règnent l'arbitraire, l'injustice et la corruption. Les temps sont mûrs pour la rébellion, et nombreux en seront les acteurs. Tandis que la résistance clandestine des parias de la société impériale se renforce dans les souterrains de la capitale Golgotha, une alliance hétéroclite scellée sur un monde lointain se prépare à frapper. À sa tête, désormais figure emblématique, héros malgré lui, Owen Traquemort le proscrit et ses compagnons d'aventure, irrémédiablement changés depuis qu'ils ont traversé le Labyrinthe de la folie. Leur objectif : de monde en monde organiser la révolte et saper les forces de l'Empire. Mais la route est longue vers la liberté, et d'autres menaces guettent l'humanité, des IA malveillantes de Shub aux agressions d'extraterrestres surgis d'au-delà des ténèbres. L'univers n'est pas l'ami de l'homme. Et au sein même de la rébellion... Voici la deuxième époque de la geste Traquemort, faisant suite au Proscrit et précédant La Guerre.

Déjà, clairement, encore plus que dans le premier épisode, le monde me fait penser à celui de Warhammer 40,000, en moins exagéré (c'est dire à quel point celui de 40k est exagéré), mais c'est peut-être juste moi....
Bref, dans ce tome, nous avons le début de la nouvelle rébellion. Nouvelles parce que plusieurs groupes se joignent ensembles, si on veut. Entre ceux qui veulent juste remplacer Lionnepierre mais garder tout le reste, et ceux qui veulent libérer tous les esclaves (clones et espsi), ça risque d'être tendu, non ?

Tout comme le précédent tome, nous avons de longs chapitres, chacun réservé à un endroit et à une action précise. En fait parfois je me dis que certains de ces chapitres (comme le dernier) auraient pu être un seul roman (200 pages pour le dernier chapitre).

En ce qui concerne Traquemort, il n'est toujours pas, à mes yeux, au centre du roman. D'ailleurs contrairement au résumé, ce n'est pas vraiment lui qui est au centre de la rébellion mais plutôt Jack Hasard*.

Enfin, en plus de la rébellion, l'Empire doit faire face à plusieurs extra-terrestres. Ceux qui auraient voulu en avoir plus dans le premier tome vont être servis. Pourquoi pas après tout ? Cet univers est fait de telle sorte que plusieurs attaques extra-terrestres plus des rebelles, bah ça reste "normal"...

J'ai aimé
  • Comme le précédent, l'univers, l'humour, le style (avec un bémol, voir en dessous)
  • Le soucis de certains détails (ok je veux bien faire une mission avec des cyborgs qui n'ont plus de besoins mais j'aimerais bien pouvoir pisser si je veux)
Je n'ai pas aimé
  • Certaines longueurs. En fait, à certains moment, comme lors de la convocation de l'Impératrice, ce qui est arrivé à certains personnages aurait pu tenir dans un roman supplémentaire, malheureusement peu passionnant. De fait un résumé n'était pas la pire idée qui soit, mais c'était un peu long.
  • Toujours certaines facilités pas toujours indispensables.
Ressenti
Un niveau en dessous du précédent. En fait, c'est presque comme le premier tome de l'Assassin Royal. Je pense qu'il faut y passer. On ne peut pas demander plusieurs tomes de 600 pages sans avoir au moins une grosse partie d'un qui sert à poser certaines bases. D'habitude, c'est souvent le 1, là c'est le 2. Pas de quoi me décourager de lire la suite en tous cas. D'autant que le dernier chapitre est peut-être long, mais  là on passe dans l'action, ce à quoi on s'attend quand on lit des romans de genre.


* amusant, son nom a été traduit mais pas son prénom. Probablement parce que Jacques Hasard ça... le fait moins ?


mercredi 2 février 2011

Traquemort, tome 1 : Le Proscrit, de Simon R. Green

Deathstalker en VO
Parution VO en 1995

 Parmi les œuvres de Simon R. Green, il y a les "Histoires secrètes". Dans le deuxième volume, le héros fait venir du futur Gilles Traquemort, Premier guerrier de l'Empire. Le genre de guerrier invulnérable dont on fait les héros de blockbuster. J'ai voulu tester cette saga (j'étais fou, 8 tomes de 600 pages =D). Alors ?

« Je te vois, Traquemort. Tu auras beau te débattre, la destinée te tient entre ses griffes. Tu abattras un empire et tu verras la fin de ce en quoi tu crois, tout cela pour un amour que tu ne connaîtras jamais. Au dernier jour, tu mourras seul, loin de tout secours, loin de tes amis. »

Depuis sa capitale de Golgotha, l’impératrice Lionnepierre, « la Garce de fer », fait ployer sous son joug l’empire interstellaire des hommes. Du plus humble de ses sujets jusqu’aux maîtres des grandes familles, tous redoutent ses décrets.

Ainsi commence la saga d’Owen Traquemort : son fief lui est ôté, sa vie est mise à prix, son nom même est proscrit. Et lui, davantage porté vers l’étude et les plaisirs que la vie politique d’un grand seigneur, doit s’enfuir vers Brumonde, seule planète rebelle à la loi de l’Empire. C’est là, en compagnie de hors-la-loi et d’exclus, qu’il fera le premier pas vers la destinée qui lui est promise depuis toujours.
Premier roman traduit de Simon Green, Traquemort est un grand opéra de l’espace, roman d’aventures, de cape et d’épée, où tous les thèmes de la science-fiction s’entrecroisent en un cocktail éblouissant.


Nous sommes donc dans un lointain futur. L'humanité est sous la coupe d'un empire cruel et sans pitié. L'humanité peut être divisée en 3 :
les nobles, qui complotent toujours entre eux, se taillent la part du lion en gardant certaines technologies pour eux-seuls et dont beaucoup d'entre eux meurent dans des duels d'honneurs.
Le peuple qui au mieux peut vivre correctement mais souvent ne vaut guère mieux qu'un esclave
Les humains modifiés (enfin vraiment modifiés, ceux qui n'ont que quelques implants par ci par là ne sont pas concernés) ou clonés (ou les deux) qui ne sont pas considérés comme des humains mais comme des biens matériels.

Dans cet univers nous avons donc Traquemort... Eh une minute ! J'avais parlé de Gilles et voilà que dans le résumé on parle d'Owen. Mais mais... En fait j'ai eu cette surprise. Je m'attendais au personnage de Gilles comme personnage principal, genre un Conan des temps futurs (et ceux qui pensent que Conan est un gros tas de muscles sans cervelle devraient aller lire le livraddict mag n°3, à la page 20 ò_ó).... Et je tombe sur Owen Traquemort, un petit noble jouant les historiens... et qui n'aurait jamais voulu tout ce qui lui arrive. Bah pourquoi pas ? Après tout, j'aime toujours autant le style de l'auteur.

En fait, ce bouquin est un space opera à la fois simple et compliqué.
Simple parce qu'il ne faut pas chercher, si le héros a besoin de quelque chose, il finira par trouver. Des machines de plusieurs centaines d'années d'écart sont compatibles (ok l'évolution de la technoligie a été limitée pour contrôler le peuple), ce qui a 900 ans marche toujours, etc. Bref TGCM (ta gueule, c'est magique).
Compliqué parce qu'il y a plusieurs histoires et toute une flopée de personnages. Le héros et ses compagnons, les différentes familles nobles (avec les cousins), la résistance.. C'est peut être dû à ma façon de lire (dans le métro donc coupures fréquentes) mais parfois j'ai trouvé que ça faisait un peu trop.

Par contre un petit mot sur la traduction, enfin celle des noms. Certains sont laissés tels quels (comme Campbell ou Shreck), ceux qui avaient une signification ont été traduits (Random est devenu Hasard). Ce sont des choix logiques, rien à dire. En revanche je ne sais pas s'il fallait traduire Deathstalker. En effet, en anglais, c'est le nom d'un scorpion dont le nom en français est rôdeur mortel. Fallait-il traduire en Rôdeurmortel au lieu de Traquemort ? Ou alors ne pas traduire ? Ou mettre Traquemort ? Je vous laisse juge.

Sinon le livre est divisé en assez longs chapitres, chacun se focalisant sur des personnages. Comme plusieurs histoires ont lieu en parallèle, un chapitre sur 3 environ est sur Traquemort.
Bon, on s'en rend compte en arrivant à la fin, ce roman se finit sur un cliffhanger. Si j'ai bien compris (mais j'ai pas trop fouillé pour ne pas me faire spoiler), ça ira jusqu'au volume 5.

J'ai aimé 
  • Le style de l'auteur. Mais bon, voilà c'est Green je m'en doutais un peu... il y a des moments où j'ai eu du mal à me rendre compte du monde extérieur.
  • L'univers... Ce n'est pas la première fois que je dis ça avec Green, mais il sait faire des univers assez agréables.
  • Certains personnages secondaires comme l'Estivîle du troisième chapitre.
Je n'ai pas aimé
  • peut être un peu trop de TGCM à certains moments, pas trop dramatique mais parfois pas franchement indispensables.
  • Peut être un peu confus à certains moments, surtout quand on ne sait pas quel personnage prendra de l'importance ou quel personnage n'est que secondaire. 
Ressenti
Bon ! Bien sûr on pourra regretter les facilités de l'auteur, mais ça serait mal interpréter le roman. Ce n'est pas un roman qui est là pour faire réfléchir. Bien que l'histoire des clones fasse penser à celle des androïdes dans "Dans le torrent des siècles", à mon avis il n'y a pas le même message. D'ailleurs c'est pour ça que je pardonne les facilités à Green et moins à Simak. Le premier est là pour en mettre plein les yeux dans un univers qui pourrait presque être adapté tel quel en film, le second a fait un roman beaucoup plus posé et sérieux.
Pour moi c'est un "roman à grand spectacle". On y va pour suivre une aventure, peut-être exagérée mais palpitante.