lundi 28 mars 2011

Les cités des Anciens, tome 3 : La fureur du fleuve, de Robin Hobb

Dragon Haven en VO
Parution VO en 2010

Ahhh Robin Hobb =D
Dans ce troisième volume, les tensions se nouent et s'accentuent. Graffe prétend plus que jamais régenter le groupe et se heurte à la révolte de Thymara, qui n'accepte pas qu'on lui dicte sa conduite; Sédric, après avoir volé le sang du petit dragon cuivré, tombe malade et constate avec effroi d'étranges modifications chez lui ; Leftrin découvre enfin l'agent de son maître-chanteur et se trouve désormais face à un choix terrible; et Alise doit, elle aussi, décider entre son amour pour le capitaine et sa vie de femme mariée. Et chacun suit la migration des dragons vers Kelsingra, une cité qui n'existe peut-être pas.
Mais, alors que la situation paraît bloquée pour tous, un événement imprévu et catastrophique vient redistribuer toutes les cartes.

Bon forcément j'avais lu les deux premiers tomes de cette saga avant l'ouverture de ce blog alors ne cherchons pas dans les archives...
Pour ceux qui ne savent pas, "Les cités des anciens" est un cycle dont l'histoire se trouve dans le même univers que "l'Assassin Royal" et "les Aventuriers de la mer". On y suit un groupe de parias chargés d'emmener des dragons difformes vers une cité "qui n'existe peut-être même pas".
Bon, soyons clairs. J'aime cet univers, la façon dont Robin Hobb le décrit. Les personnages sont plus "simples" que dans les autres cycles (mais en même temps on ne les suit pas depuis l'enfance, donc on échappe à la crise d'adolescence par exemple), mais on s'y attache. Par contre peut-être que toute l'intrigue aurait pu tenir dans un seul roman (en VO, donc deux ou trois en VF). Il est vrai que ce roman n'est pas "surchargé" d'actions, il se passe peu de choses comparés à d'autres mais étrangement, je n'arrive pas à m'ennuyer XD. Comme quoi l'important n'est pas ce qu'il se passe mais la façon dont c'est raconté =D.

Mais le résumé est assez foireux "événement imprévu et catastrophique"... Catastrophique, ça oui. Mais imprévu... Non, loin de là, au contraire. Mais ça, c'est le résumé...  Enfin ça ne gâche pas l'histoire.
Bon j'avouerais que j'ai trouvé certains passages peut-être trop faciles mais rien de bien méchant ni ne gâchant l'histoire.
 Les dragons sont intéressants. Horriblement imbus d'eux-même, toujours exigeants... Ils ont une autre mentalité que les humains.

Ah et je ne sais pas ce qui a pris à Pygmalion d'avoir choisi ce style de couverture...

J'ai aimé
  • Le style, l'univers..
  • Les dragons
Je n'ai pas aimé
  • Peut-être quelques facilités mais minime.
  • La couverture.
Ressenti
Bon ! Comment souvent avec Robin Hobb (mais pas toujours, il y a deux de ses romans que je n'ai pas finis, enfin ils étaient un peu... différents). En fait j'ai même hâte de l'avoir (on me l'a prêté) pour le relire... mais pas avant d'avoir relu tous les autres bouquins de l'Assassin Royal et des Aventuriers de la mer (je ferai probablement ça pendant des vacances mais je doute de tous les chroniquer, à part baver devant tant de talent... XD)

jeudi 24 mars 2011

Le Dit de Cythèle, tome 1 : La Ronde des vies éternelles, de Nicolas Cluzeau

Première publication VF en 2002
Publication VF de cette édition : 2010


Alors qu'elle est inconsciente, une guerrière de l'armée de la République se voit entraînée dans une étrange ville par une petite fille au visage familier. Alors qu'il donne un cours à l'Académie de magie, un mage s'évanouit et est assailli par la vision d'un cadavre qui lui annonce sa mort prochaine. Fils d'un homme et d'une fée, Eringvard, victime d'une apparition morbide, aperçoit le mot Corollis s'écrire au coeur des arbres. Une prêtresse du dieu des Morts, Cythèle, rêve de funestes prophéties et de fleurs qui saignent. Quatre êtres aux parcours et idées a priori opposés se rencontrent sur le chemin de la ville de Corollis, mystérieuse et depuis longtemps coupée du monde, au sujet de laquelle courent les plus sombres et angoissantes rumeurs. Lentement mais inexorablement, le piège se referme derrière eux.
Tout d'abord je tiens à remercier Livraddict et les éditions Black Book. En effet, j'ai reçu ce roman dans le cadre de mon premier partenariat (cette chronique se trouve à la fois sur mon blog et à la fois sur celui de livraddict).
Donc nous avons un roman qui pourrait être l'archétype même du roman style jeu de rôle. Une prêtresse, une guerrière, un demi-fée et un mage qui se rencontrent dans une auberge pour lever une malédiction (dont ils sont victimes), ça laisse présager des affrontements contre des gobelins, des orcs et autres joyeusetés D&Desques. Mais même si en effet il s'agit d'un groupe et que la libération d'une malédiction pourrait faire un scénario classique, l'auteur a su se démarquer.
En effet, l'auteur travaille surtout les psychologies et l'histoire des personnages. On apprend régulièrement sur leurs passés, leurs souffrances... Sans compter les passages dans les rêves et les cauchemars... Au final, je n'ai absolument pas eu de sensation de "déjà-lu". En revanche j’avoue avoir eu du mal à entrer dans l’histoire, à commencer à mieux voir ce que l’auteur voulait faire du roman.

Je dois par contre faire quelques remarques. Il y a parfois des changements de narrateur pour certains chapitres. Ce n’est pas forcément un mal mais du coup ça surprend. Le style d’écriture est parfois assez… difficile. Une surabondance de mots abscons pour les esprits ne maîtrisant pas toujours les méandres obscurs de la langue de Molière. Bref, souvent ce n’est pas du langage courant. Oh rien d’incompréhensible mais autant je comprends que des personnages parlent ainsi, autant le narrateur moins. D’ailleurs, parfois certains termes sont inventés pour coller à l’univers et je ne peux résister à l’envie de demander qu’une définition soit systématiquement donnée, et à la première occurrence du mot. Je dis ça à cause du terme « jhudam ». Le mage explique qu’il est un jhudam en page 43. Visiblement ce terme a un rapport avec la magie mais il est utilisé une ou plusieurs fois ensuite (en page 80 par exemple) avant d’être défini en page 126.  En revanche au niveau des divinités, vous n'aurez je pense aucun mal d'identifier leurs attributions grâce à leur noms parfaitement assumés.

Au niveau de la construction du roman, nous avons : un prologue, sept parties (entre 4 et 11 chapitres) et un épilogue… À ce sujet, je tiens à dire que je n’ai pas vraiment apprécié le prologue. Non pour le texte en lui-même mais parce qu’il n’est vraiment expliqué qu’en toute fin (même si on peut deviner de quoi il retourne). On peut me dire que les chapitres « la damnation de Décyrion » ne sont pas plus expliqués, mais comme il y en a plusieurs, il ne s’agit pas d’un élément isolé dont on se demande à quoi il sert, mais d’une histoire parallèle dont on sait qu’elle rejoindra la principale*.
(Notons il manque une ligne  page 465, vous avez la possibilité d’avoir la page corrigée sur le site de Black Book)

À savoir, ce roman se place dans le multivers de l’auteur. Je ne sais pas si en lisant d’autres romans de cet auteur, certains passages auraient été plus clairs, peut être le prologue ? Enfin même s’il s’agit d’un tome 1, l’histoire se suffit à elle-même.

J’ai aimé
  • L’histoire, un peu longue à mettre en place mais une fois tout mis en place, c’est très bien.
  • Le multivers, le principe et tel qu’il est décrit.
Je n’ai pas aimé
  • Surtout le vocabulaire, ce qui donne l’impression que le roman est plus dur à lire qu’il ne l’est réellement.
Ressenti
Bon. Le roman n’est pas parfait mais au final j’en ressors avec une impression positive. Je pense quand même qu’on apprécie plus ce roman avec un thé ou un chocolat chaud** bien confortablement installé pour de longues plages de lectures que par à-coup dans le métro comme lorsque je l’ai lu.

*Bon parfois il y a des pièges comme dans la saga du Vif-Argent
** Je n’aime pas le café u_u

mercredi 23 mars 2011

Victoria, Reine et Tueuse de Démon, de A. E. Moorat

Queen Victoria: Demon Hunter en VO
Parution VO en 2009

Non je ne suis pas mort @_@. Juste que j'ai fini un roman mais que j'ai décidé que la publication de la chronique attendrait. Elle sera publiée d'abord sur livraddict puis ici. Depuis j'ai donc lu un autre roman.
Le personnel était nombreux à Kensington et s’acquittait de tâches très diverses. Le palais avait son propre dératiseur à demeure tandis qu’un autre était chargé de ramoner les cheminées. La présence d’un tueur de démons ne surprit donc pas Victoria outre mesure, à ceci près qu’elle ne s’attendait pas à ce que ce rôle lui incombe !
LONDRES, 1838. La reine Victoria est couronnée. Elle se voit confier l’orbe, le sceptre et tout un arsenal d’armes terrifiantes. En effet, même si la Grande-Bretagne est en passe de devenir l’empire le plus puissant de tous les temps, il lui reste un petit problème à régler au préalable, celui des démons. Mais au lieu de rêver de chasse aux démons, c’est le prince Albert qui occupe toutes ses pensées. Comment peut-elle consacrer sa vie à la protection de son pays alors que son cœur appartient à un autre ?


Donc d'après Livraddict, c'est un roman d'horreur et de bit-lit (premier roman de bit-lit que je lis). Vu le synopsis, j'admets que je m'attendais à une sorte de Buffy contre les vampires, avec la reine dans le rôle de Buffy et les démons dans le rôle des vampires (oui je sais Buffy tue aussi les démons). Autant le dire tout de suite, ça n'est pas le cas.
"Pire", même si les démons sont présents, ce sont les zombies (enfin les revenants) qui sont les plus présents dans ce livres. Et là, l'auteur s'en donne à cœur-joie. En effet, des revenants qui ont une faim de chair humaine, ça donne facilement des scènes où le sang gicle... D'ailleurs, peut-être que l'auteur ne parle pas de zombie (en plus du fait que le terme est plus récent) parce qu'ici les revenants gardent leur intelligence même s'ils ne sont plus tout à fait les mêmes qu'avant leur mort. Ils sont plus proches des zombies de "Marvel zombies" que de ceux de "The walking dead".

Le roman est sympa à lire, les chapitres ne sont pas trop longs. Un petit bémol cependant, mais ça c'est lié au roman, je pense qu'on apprécie d'autant plus le roman que l'on est familier de l'histoire de la reine Victoria. Certes ce n'est pas obligatoire, mais ça permet de remettre le contexte de l'époque. Après tout, sauf quelques arrangements avec l'Histoire parfaitement assumés, l'auteur a utilisé de vrais événements (même s'il leur a donné une toute autre signification).
Pour finir, même s'il est classé dans "horreur", ce n'est vraiment pas le roman qui peut faire faire des cauchemards. J'ai plutôt vu de l'humour dans ce livre, sur fond morbide, certes, mais humour quand même.

J'ai aimé
  • Perkins, un des personnages.
  • L'humour
Je n'ai pas aimé
  • La chronologie des premiers chapitres.
  • Le dernier dialogue entre la reine et le Protektorat (mais chut, ça serait du spoil).
Ressenti
Bon. Ok ce n'est pas le roman du siècle mais c'était un agréable moment de lecture. Que demander de plus ?

mercredi 9 mars 2011

Vif-Argent, tome 3 : Le Crépuscule du Vif-Argent, de Stan Nicholls

Quicksilver Twilight en VO
Parution VO en 2005

Enfin...
Reeth Caldason a rejoint la Résistance.
Frappé par la malédiction de son immortalité et tourmenté par des visions, il a échangé les services de son épée contre la promesse d'un accès à une magie très ancienne.
Or la Résistance vit des heures terribles : elle a été trahie par l'un des siens et ses projets d'utopie sont en lambeaux.
Reeth est à présent coincé sur l'île de Diamant, obligé de repousser les pirates qui infestent les eaux environnantes. Malgré sa liaison avec Serrah, une des combattantes de la liberté, et ses responsabilités envers le jeune apprenti magicien Kutch, il est déterminé à se remettre en quête de son remède.
Mais alors que ses visions prennent un tour de plus en plus étrange, Serrah et Kutch commencent à entrevoir sa véritable nature... et la puissance qu'elle représente. De fait, sur le continent, Devlor Bastorran est toujours aussi décidé à détruire Reeth.
Et le seigneur de guerre barbare Zerreiss continue à utiliser son mystérieux pouvoir pour balayer tous ceux qui font obstacle à ses rêves de conquête.
La guerre est imminente.

Bon, fini @_@. Ce tome m'a déçu, encore. Pourtant ça commençait bien et même, j'avais l'impression d'une amélioration... Mais l'histoire.. Bon désolé je dois spoiler... Mais là ce qui me gène le plus, outre les "surprises" et autres "histoires d'amour à la sauce fantasy"*
Déjà Reeth doit donc chercher la Source... Et oh surprise, non seulement ceux qui lui ont indiqué le coin (un archipel) ne se sont pas trompés, mais en plus il la trouve sans difficulté dans la première île... ok visiblement il était "destiné" à la trouver... Mais voilà donc la source a déjà été trouvée et a été implantée dans la tête de quelqu'un (qui est resté bien sagement sur l'île, ça n'a l'air de rien mais c'est la partie la plus crédible)... Alors que pendant les deux premiers on n'a pas arrêté de lire que si quelqu'un avait trouvé la Source, ça se serait su....

Autre chose, toute l'histoire du roi de Bhealfa... ne sert à rien... enfin elle est amusante, et elle s'inscrit dans l'univers, mais soit j'ai raté un épisode, soit elle est totalement indépendante du reste de l'histoire... "Pendant ce temps, à Vera Cruz"...

Pire... la fin... comment bâcler une fin en une leçon... Tout met longtemps à se mettre en place, puis tout se déroules en quelques pages qu'on lit comme un livre d'histoire... Zerreiss est un peu.. mal utilisé.. non très mal utilisé.

Bref, déception :/

J'ai aimé
  • Pas grand chose...
Je n'ai pas aimé
  • Les trucs étranges de l'histoire dont j'ai parlés au dessus et d'autres tant qu'à faire...
Ressenti
Je n'ai pas envie d'y aller par quatre chemins... Ok ça se lit bien (sinon je n'aurais pas tenu) mais j'ai vraiment eu du mal à ne pas pester contre l'histoire...
Ressenti final
Assez mauvais. À lire uniquement quand on n'a rien d'autre sous la main et qu'on ne veut pas réfléchir...


*solution A : "je t'aime" "moi aussi, mon lit est là, tu viens ?"
solution B "je te hais" [...] "mon lit est là, tu viens ?"


lundi 7 mars 2011

Vif-Argent, tome 2 : Le Zénith du Vif-Argent, de Stan Nicholls

Quicksilver Zenith en VO
Parution VO en 2004

Allez, chuis pas motivé mais on va continuer °O°''''
Reeth Caldason est un berserker.

Sujet à des accès de rage incontrôlable, il vit son immortalité comme une malédiction. Sa quête d'un remède l'a conduit à bhealfa, dirigée par un despote et pris au piège entre deux puissants empires rivaux. Elle l'a du même coup impliqué dans la résistance contre la tyrannie.


Mais les paladins, un ordre de chevalier mercenaire chargé de la sécurité du gouvernement, s'évertuent à écraser toute rébellion... Et Caldason n'a rien trouvé de mieux à faire que d'humilier leur général en public lors d'un duel acharné !


C'est pourtant le cadet de ses soucis, car les rebelles ont trouvé une île pour fonder leur nouvel État utopique, et avant de s'y installer, ils doivent livrer une grande quantité d'or à son propriétaire. Caldason a été choisi pour mener à bien cette mission délicate... Mais il a vite fait de découvrir qu'un nouvel ennemi terriblement puissant convoite tant l'or que l'île, menaçant de mettre un terme à cette périlleuse aventure avant même qu'elle ne commence...



Où en étions-nous restés ? Ah oui... le précédent étant prévisible, plat...
Malheureusement, le deuxième ne vaut pas mieux. Pire en fait. Autant le premier, il fallait faire se rencontre les personnage donc il y avait des découvertes, autant là... en fait j'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé dans le roman. Mais le pire c'est que c'est faux, il se passe plusieurs choses, la Résistance passe par un cap difficile... Mais le problème reste le même. Tout est tracé. Aucune surprise.
Bon, bien sûr, le roman n'est pas mauvais, il se lit bien. Mais à la fois le style et le manque de surprise font que je n'arrive pas à accrocher. (court c'est dire XD j'espère que le tome 3 sera mieux :P)

J'ai aimé
  • Comme le tome 1.
  • Allez j'admets, le roi de Bhealfa m'amuse.
Je n'ai pas aimé
  • Toujours prévisible.
Ressenti
Hélas, ça ne fait que confirmer ce que je craignais dans le premier roman. Par exemple, à un moment on parle d'un traitre. On devine tout de suite qui ça peut être, peut être parce que l'auteur a lourdement insisté sur les motivation de cette personne... Je vais continuer la saga parce que trois tomes ça va et qu'objectivement il n'y a rien de mauvais. Mais ça aurait été une saga de 8 tomes ou quelque chose du genre, je n'aurais pas dépassé le premier.

jeudi 3 mars 2011

Vif-Argent, tome 1 : L'Eveil du Vif-Argent, de Stan Nicholls

Quicksilver Rising en VO
Parution VO en 2003

J'étais resté sur un avis mitigé sur "Orcs" du même auteur. Mais le synopsis là avait l'air sympa... donc...
Reeth Caldason est le dernier survivant d'une tribu de guerriers massacrée.
Sujet à des crises de rage aveugle qui mettent son entourage en danger, il est forcé d'errer à travers le monde, avide de vengeance pour son peuple et d'un remède pour la malédiction magique qui l'afflige.
Et, au pays de Bhealfa, la magie détermine l'ordre social. Chaque classe bénéficie de magies de différentes qualités : de maigres charmes pour les indigents et d'exorbitants sortilèges réservés aux riches. Mais les sorts les plus puissants sont employés par les autorités pour contrôler la population.
Or le mal qui frappe Reeth est énigmatique et ses recherches sont jusqu'ici restées vaines. Ce n'est que lorsque Kutch, jeune apprenti d'un sorcier, lui parle d'un mystérieux Chapitre que Reeth retrouve une lueur d'espoir. Ensemble, ils se rendent à la capitale de Bhealfa en quête de cette société secrète, sans savoir qu'ils vont être entraînés dans un monde de danger et de conspiration...


2003 ? o_o Euh....
Pourquoi je suis étonné ? Parce que j'avais un doute, mais dès les premières pages, c'est sûr, je l'ai déjà lu...
Mais ça a été publié en 2004 en France.. et 2007 pour le dernier tome... Je sais avoir lu le 1 et le 2.. le 3 aussi ? Je verrai bien quand j'arriverai à ce dernier... BREF tout ça pour dire que je suis étonné, je ne me souviens plus ni quand ni où j'ai pu lire la saga, et c'est étonnant que rien ne soit resté dans ma mémoire jusqu'à ce que je retombe dessus...

Nous sommes dans un monde médiéval fantastique où la magie, laissée par la mystérieuse espèce des Fondateurs sert à tout et n'importe quoi... Le personnage central, Reeth, lui n'aime pas la magie, a vu son peuple être décimé et lui est "maudit". Il vieillit lentement, se régénère mais pour que ce soit une malédiction sombre de temps à autres dans des crises de folie.
L'action se déroule sur l'île de Bhealfa, dont le roi pense fuir la Mort (le personnage, la faucheuse), en bougeant tout le temps grâce à un palais volant. L'île en elle même n'est qu'une colonie de Gath Tampoor, un des deux empires qui contrôle la majeure partie du monde, l'autre étant Rintarah (les noms de fantasy...).
Nous suivons donc les (més)aventures de plusieurs groupes de personnes dont les liens entre eux sont inexistants au départ mais qui finiront par se rejoindre (assez tardivement, mais comme il s'agit d'une saga en 3 tomes, c'est déjà plus normal que pour Renégats).
En fait, je n'ai pas trop envie de m'étendre sur ce roman (vais-je chroniquer les deux suivants ?). Simplement parce que ce roman est trop "dans les clous". Je n'ai pas eu de vraie surprise. Je sais j'ai déjà lu ce roman, mais je l'avais oublié et à part quelques souvenirs par-ci par-là... Sincèrement, ce roman est prévisible. Quand il introduit un personnage, souvent, on peut devenir ce qui va lui arriver ou presque (la grande question reste "quand"). Ce n'est pas forcément un mal (la Guerre de la Faille est classique lui aussi), mais il faut quelque chose qui relève l'intérêt, ou des personnages auxquels on s'attache. Ici, à mes yeux, rien de tout ça.
J'ai aimé
  • Le principe de la magie dans ce monde
Je n'ai pas aimé
  • Prévisible.
Ressenti
Neutre, fade. Objectivement, il n'est pas mauvais. Mais voilà, quand on a un personnage, on peut relativement savoir ce que veut en faire l'auteur.... Et comme il n'y a rien pour relever l'intérêt de l'histoire... Je crois que j'ai compris pourquoi je ne me souviens pas l'avoir lu.