lundi 6 juin 2011

Le temps du voyage, de Roland C. Wagner

Parution VF en 2005


J'ai découvert cet auteur par hasard avec un des livres des futurs mystères de Paris (qu'il faudra que je relise un jour, dans l'ordre cette fois), une série assez sympathique et là bah je suis tombé sur un autre de ses bouquins. Verdict ?

Ab Skhy, agent des « porteurs-de-qualité », l'autorité du système solaire, débarque sur Sanfran, à cinquante années de voyage de la Terre. Sa mission : enquêter sur les « Charlatans », une mystérieuse organisation, peut-être une espèce extraterrestre, dont l'apparition s'accompagne de progrès technologiques parmi les mondes colonisés sous influence terrienne.
Le voyage commence qui conduira Ab Skhy de monde en monde, parmi des communautés disparates aux mœurs étranges ou trop familières, accompagné d'un télépathe immortel, d'un loup de mer et d'une aventurière « klepte ».
Cependant Cheval Fou, le cerveau animal enchâssé dans l'astronef qui relie Safran à la Terre, reçoit d'un congénère un message d'alerte : « Les porteurs-de-qualité ont décidé de se débarrasser de nous. »
Insolite, émouvant, Le temps du voyage est un space opera picaresque dans la veine de Jack Vance à qui il rend hommage


Pour bien situer l'univers, l'humanité est séparée sur plusieurs planètes. Séparée par l'espace, mais aussi par le temps, ce qui fait que les rapports sont très distants. En effet, c'est difficile de garder le contact quand un voyage dure plusieurs dizaines d'années.
Voilà, avec le synopsis, vous devriez avoir une bonne idée du principe du roman. Et et le principal problème du roman. Beaucoup de choses sont relativement prévisibles, convenues. Je n'ai pas vraiment vibré...
De même, les personnages secondaires, autre que le télépathe immortel, me semblent.... plats. Ils acceptent la situation trop facilement, et parfois je me suis demandé si dans telle ou telle scène ils étaient là ou pas. Parfois la « klepte » sort un peu du lot, mais rien qui ne change vraiment mon attention....
D'ailleurs, le héros aurait pu être plus... vivant, mais ça se voit moins parce que d'une part, c'est lui le narrateur (la plupart du temps), et d'autre part à cause d'un truc qu'on lui a fait et qui est révélé dans le roman et qui explique parfois son comportement.


En revanche, j'ai plutôt apprécié les différentes cultures. C'est un peu le même principe que Le vin de minuit quand on y pense. L'auteur a pu s'amuser, a mis différents types de mentalités. C'est vraiment le point positif du bouquin.

À noter, les interludes avec Cheval Fou, un cerveau de cheval mutant servant de pilote à un vaisseau faisant le lien entre la Terre et une des planètes.

Sinon, pas de problème, ça se lit bien, c'est sympathique. Et la fin tient la route et ouvre sur une possible suite.

J'ai aimé
  • Le voyage.
  • Le télépathe immortel, même s'il fait Deus ex machina.
Je n'ai pas aimé
  • Les personnages secondaires.
  • Rien qui ne sorte vraiment du lot.
Ressenti
Globalement sympathique, ce roman se lit bien mais est vraiment en dessous des aventures de Tem dans les futurs mystères de Paris. Dommage.



2 commentaires:

  1. Bien jolie créature, j'aimerais savoir si elle correspond à une description effective d'une forme de vie extraterrestre dans le roman.

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    1. Le vaisseau ou la couverture ? ôo

      La couverture, de mémoire, oui. Le vaisseau, pas vraiment. :P enfin.. ce n'est qu'une extrapolation de ma part.

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