Forcément la suite du précédent. Alors ?
Adrian, l'empereur déchu, est de retour. A la tête de son armée, il chevauche à travers le continent, dans la guerre et les flammes, afin de libérer son peuple et sa terre de ses odieux occupants... les morts ! En effet, depuis le monde des défunts, le mage renégat Golan Tark poursuit son entreprise de domination. Si personne ne l'arrête, il atteindra bientôt son but ultime et les vivants seront définitivement condamnés. L'heure de la résistance a sonné, pour Litti l'apprenti magicien, pour Iriane et l'impératrice Onahra prisonnières des enfers, et même pour le vieux Jocquinius parti à la rencontre des dragons, au-delà de Consolata. Là se cachent le secret du pouvoir ennemi et une menace plus grande encore, tapie dans la Forteresse des Secrets. Heureusement, le chef de guerre Adrian détient un atout crucial : le Sarment du Temps qui lui permet de lire l'avenir... Mais est-ce vraiment un avantage de voir l'horreur qui frappera tous ceux que vous aimez ?
Alors, disons-le tout de suite, ce roman est aussi classique que le précédent dans la construction. Rien de surprenant, plusieurs histoires liées, les résistants, les méchants, ceux qui tentent de récupérer des infos... Bref, de ce point de vue pas de surprise. Mais vu le premier tome, on pouvait s'y attendre.
En revanche l'histoire avance bien. Autant le premier nécessitait de poser l'univers, autant là, ça avance bien. L'armée des morts et celle commandée par Adrian (qui voit que le pouvoir ne va pas sans contrepartie) s'affrontent, ce qui se passe dans le royaume des morts n'a pas de... temps mort (pardon...) et on apprend beaucoup de l'univers via la quête de Jocquinius permet de mieux comprendre ce qu'il se passe.
Alors, oui, ces deux parties peuvent sembler assez "faciles" (genre le personnage principal réussit tout presque facilement, même si on ne peut pas en dire autant de ses compagnons), mais ça n'est pas très gênant parce que l'histoire est déjà assez dure. En partie à cause de l'enfer de cet univers (horrible je vous dis ò_ó) mais aussi parce que plusieurs personnages meurent... ou pire en fait. Être un personnage important ne protège en rien...
Les dragons de cet univers sont plus... "humains" que dans d'autres (enfin disons qu'ils communiquent avec les humains sans les prendre pour des fourmis)... Mais certains sont affectés par le Mal Blanc, qui les transforme en brute décérébrée ce qui a, étrangement, plusieurs mauvais côtés.... Et pas que pour les dragons, pour le monde aussi.
Finalement, le rôle de Tark dans ce volume est celui du grand méchant surpuissant mais pas que. J'ai bien aimé le fait que ce ne soit pas un dieu surpuissant sans faiblesse. Ok, il y a toujours un moyen de battre un dieu dans les romans et les séries mais là, les "faiblesses" et les "problèmes" de Tark permettent de le rendre plus intéressant.
Le final du roman est un cliffhanger qui fait que lire le tome 3 juste après me semble... nécessaire, surtout rapidement..
Un truc ennuyeux, sinon. Page 157 : "Plus surprenante encore était la clientèle cosmopolite. Niuk y était le seul latoa, mais Jocquinius s'étonnant à la vue de trois ou quatre races humanoïdes dont il n'avait jamais entendu parler.".... Certes on a déjà entendu parler des latoa, des dragons et une ondine... N'empêche que ces races non humanoïdes tombent un peu comme un cheveu sur la soupe je trouve...
Partout où le roman nous a emmené on n'a croisé quasi exclusivement que des humains. Alors oui, ça peut s'expliquer, je ne dis pas le contraire mais quand même...
J'ai aimé
- On ne s'ennuie pas.
- Tark est peut-être très puissant mais pas totalement.
- Un peu de Deux Ex Machina...
- Races non humaine ? euh.. et elles font quoi à part boire ?
Pas mal. Toujours du classique mais il passe beaucoup mieux que le tome 1. Principalement parce que la présentation est finie et donc...
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