jeudi 16 juin 2011

Chroniques des vampires d'Airain, tome 1 : La légende de Kell de Andy Remic

,Kell's Legend en VO
Parution VO en 2009

Ce qui suit est une histoire assez sombre et violente. Je la déconseille aux plus jeunes de mes lecteurs... Non que ce soit choquant ou quoi que ce soit, mais certaines descriptions sont assez crues.
Les terres de Falanor sont attaquées par une armée de guerriers albinos. Un petit groupe de survivants s'échappe pour prévenir le roi Léandric de l'invasion. Composé du légendaire héros Kell, de sa petite-fille Nienna et de son amie Katrina, ainsi que de Saark, l'ancien champion du roi, disgracié après son aventure avec la reine.
Faisant route vers le sud, le groupe est assailli de tous côtés par des créations monstrueuses qui drainent le sang de leur victime pour le ramener à leurs maîtres, des créatures, mi-vampire, mi-machine. Ce sang est raffiné pour devenir de l'huile-de-sang, qui est pour eux semblable à un combustible alimentant leur corps mécanique et leur donnant l'immortalité.
Mais alors que Falanor tente de repousser l'invasion, Nienna découvre la vérité sur son grand-père Kell : la légende qui fait de lui un héros semble bien plus belle que la réalité...


On a donc un roman de fantasy assez sombre. D'un côté nous avons un groupe qui tente d'échapper à une invasion pour prévenir le roi, de l'autre nous suivons une "vachine" considérée comme impure par son peuple... Son peuple, les vachins donc, sont les créatures mi machine mi vampire du résumé.
La partie sur Kell est violente, la petite-fille qui s'ennuie est confrontée à la réalité de la guerre. Violence, mort... Kell d'ailleurs démontre bien son côté sombre. J'ai bien aimé. C'est vrai que certains auteurs (Eddings par exemple) ont tendance à décrire la guerre limite comme un jeu. Ça passe quand le roman est sur un ton léger (Eddings toujours). Mais là c'est tout l'inverse, le côté sombre, sanglant est bien décrit. Ce qui va avec le ton du roman est le rend plus réaliste (enfin autant que possible, bien sûr).

L'autre partie sur les vachins est à mon sens le gros point fort du roman. Ce sont des humains modifiés avec des rouages et de la magie qui sont donc des sortes de vampires steampunk. Je ne peux qu'aimer. Bon, peut-être qu'Anukis, celle que l'on suit dans cette partie, est un peu trop ignorante (surtout sur un point mais je n'en dirai pas plus), mais après tout, c'est une autre civilisation donc, je ne sais pas comment se fait l'éducation.
Les vachins ont des rouages partout et doivent se nourrir de sang raffiné (l'huile-de-sang), sang récupéré par les mystérieux Moissonneurs...
J'aime bien cette société, ces vampires assez originaux. Mais s'ils se considèrent comme supérieurs, j'ai du mal à les considérer ainsi.. En effet, déjà ils sont dépendants des Moissonneurs pour se nourrir, du moins visiblement, ensuite, les rouage ça doit s'encrasser non ? Sables, poussières.... et un besoin d'huile (pour graisser là) ?.. Enfin ça c'est la magie ! (et un autre détail fait que je ne peux les considérer comme vraiment supérieurs, mais pour le coup je pense que ça serait un spoil donc XD)

En fait le principal point noir de ce roman est certains passages un peu lourds au niveau du style. Rien de bien dramatique mais parfois ça gâche un peu le plaisir parfois...

J'ai aimé
  • Les vachins !
  • Le côté sombre mis en avant.
Je n'ai pas aimé
  • Le style parfois...
Ressenti
Bon. Pas fantastique, pas incroyable, mais sympathique malgré quelques lourdeurs. Bon si les vachins n'avaient pas été là et remplacés par des orcs ou autres membres du bestiaire classique, ça aurait perdu une grande partie de son intérêt.

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