J'ai pris ce bouquin comme un bouquin de fantasy, pour revenir un peu sur le genre... Grave erreur... Bon de la SF, ça va encore...
Il y a dix-sept ans sur Spica, un triste matin, les colons se sont réveillés dispersés hors du palais qui les abritait. Personne n'a pu y pénétrer de nouveau. Et nul n'a jamais revu l'Empereur. Les hommes ont rebâti leur existence dans l'enchevêtrement de la ville au bord du Toit, la Cité d'en haut. Les hommes et les autres, centaures, hommes-chats, vampires, jeunesse rebelle aux anciens cultes...
Tandis que grondent les ferments de la révolution, Ariel Doulémi, un jeune vampire idéaliste arpente les rues de la ville pour le compte de madame Ha, médecin et spécialiste du crime, et enquête sur de mystérieux assassinats...
Éditeur, essayiste, spécialiste reconnu du merveilleux et de la science-fiction, André-François Ruaud, né en 1963, est un lecteur passionné des littératures de genre. Hommage aux grands détectives et aux mondes colorés de la fantasy, la Cité d'en haut place la ville au cœur de l'histoire et entraîne le lecteur dans un univers raffiné et baroque foisonnant de secrets.
Une baleine-ciel naviguait tranquillement dans le ciel. Le mastodonte déchirait les nuages teintés d'ocre comme un cachalot fendant les vagues.
— Belle bête, n'est-ce pas ?
— Superbe, me répondit madame Ha avec un sourire rêveur. Ca faisait des années qu'il n'y en avait pas eu...
Pour commencer, visiblement, la première partie du roman a été publiée en 1999 chez un autre éditeur mais remaniée pour ce volume. En revanche la seconde partie est inédite.
Je reconnais que le départ m'a laissé assez perplexe... Guépard garou, "vampire"... Surtout qu'à ce moment j'y voyais encore, comme l'indiquait la marque de la bibliothèque, un bouquin de fantasy. Si vous êtes comme moi, ne vous découragez pas, continuez.
Il s'agit donc d'un roman de SF dont l'univers se dévoile au fur et à mesure. Décrit comme baroque dans le synopsis, et je ne peux pas vraiment trouvé un meilleur terme, j'ai beaucoup aimé m'y balader. En revanche, c'est un souci qui est assez récurrent dans ce genre de roman, certaines explications n'arrivent pas toujours au moment où on le souhaite. Je ne parle pas, bien sûr, des mystères que l'auteur se garde bien d'expliquer, mais des descriptions de ce qui est utilisé dans le déroulement de l'histoire. J'aurais bien aimé, par exemple, avoir une explication plus rapide de ce qu'est un vampire (car si vous imaginez quelqu'un qui scintille à la lumière ou un vieux beau en costard et cape avec une aversion pour la cuisine à l'ail, vous vous trompez dans les deux cas).
Je n'ai pas vraiment accroché au côté "policier". Les esprits chagrins me diront que le cœur des deux histoires sont pourtant des enquêtes, mais justement le côté "balade dans un univers différent" l'emporte largement sur l'histoire.
Un mot sur la couverture, je l'aime beaucoup.. surprenant ? Pas vraiment quand on sait que son auteur est Marc Simonetti, qui fait les sublimes couvertures des éditions Pocket du Disque-monde.
J'ai aimé
- La découverte de cet univers.
- La couverture.
- Le rythme de certaines découvertes.
Quand même assez bon, le roman se lit bien, et l'univers est bien pensé.
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