Encore une découverte de chez Lelf (même si je connaissais déjà l'auteur).
Sous le commandement de la jeune Légyria, le vaisseau animal Espérance parcourt les pistes du désert, acheminant de précieuses cargaisons d'oasis en oasis. Un matin, le bosco du bord, Orso, ancien mercenaire, aperçoit le ballet de charognards dans le ciel : les inquiétants oiseaux-machines sont sur le point d'attaquer un enfant naufragé qui erre dans le sillage d'Espérance. Orso se lance à sa rescousse. L'enfant prononce un premier mot : Izaïn - qui deviendra son nom. Entre récit de piraterie et science-fiction, La Quête d'Espérance embarque le lecteur dans un fabuleux voyage, à la découverte d'un monde lointain dont les origines seront dévoilées au gré des trois tomes, qui verront Espérance, après avoir sillonné le sable, parcourir les mers puis les airs...
Bon, sur la forme, le roman est assez court, fin et se lit bien. Normal, c'est plutôt orienté jeunesse (bien que ça ne soit pas classé ainsi dans la bibliothèque où je l'ai emprunté, mais qu'importe). On se retrouve donc... où ? Quand ? En fait on ne sait pas. C'est juste le "Territoire". Il n'y a pas de long passage introductif. Cet univers est là. D'où vient-il ? On notera que certains personnages se posent la question. Et en fait, ça ne pose pas de problème. Quand on est face à un élément inconnu, soit l'auteur donne des informations au fur et à mesure de la lecture, soit, quand c'est nécessaire, c'est expliqué.
Dans cet univers, nous suivons donc un équipage de "terreux", l'équivalent de "marins" mais avec pour océan, le désert, et pour navire, Espérance, un improbable mélange entre un mille-patte géant et un narval. Ces terreux ont un code pour régler la vie courante (ainsi quand le bosco, Orso, sauve Izaïn, il devient "propriétaire" de l'enfant et de ses possessions), ainsi qu'une sainte horreur de l'eau. Presque autant que les trolls de Troy (oui bon hein, je sais ce n'est pas la meilleure référence...)
L'histoire prend place alors que la situation est tendue avec un risque de guerre. Pour tirer son épingle du jeu, Légyria va prendre une décision assez risquée et s'associer avec son frère d'adoption... l'assassin du propre père de la jeune capitaine, ainsi qu'avec les pirates de fer, une organisation qu'il vaut mieux éviter de se mettre à dos.
Bref, des ennuis en perspective, mais ce n'est pas spoiler que de le dire.
À la lecture de ce premier roman, il reste plusieurs questions. L'une d'entre elles, et pas la moindre est "Qui est Izaïn ?".
On notera que bien que classé jeunesse, l'auteur n'hésite pas à parler d'un monde rude où l'esclavage est une chose courante, où les personnages sont parfois torturés... Ou tués. Ou les deux.
J'ai aimé
- L'univers décrit.
- Pas grand chose en fait
Bon. Ce n'est certes pas le roman du siècle mais j'ai passé un bon moment. J'ai hâte d'avoir le fin mot de l'histoire (mais visiblement ça va tarder pour le tome 3, cause bibliothèque D: ).
Je l'ai lu ce week end dans le cadre de mon RAT, et j'ai adoré :D Pour preuve, je me suis précipitée pour aller chercher les deux autres tomes à la médiathèque (qui sont bien rangés chez les bouquins jeunesse chez nous ^^).
RépondreSupprimerJ'ai un gros faible pour tout le panel de personnages, et Mester m'intrigue pas mal ^^
:3 je vois que c'est plutôt apprécié =D
RépondreSupprimer(beuh pas de tome 3 à Paris T_T)
Je dois dire que ce livre me fait de l'œil depuis un petit moment déjà. Ta chronique me donne envie de l'acheter.
RépondreSupprimer:3 si tu le fais, n'hésite pas à me dire ce que tu en penses :3
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