Ahhh voilà une relecture de la saga qui m'a fait découvrir cet auteur.
Paris 2063.
Son nom est «Temple sacré de l’aube radieuse », mais vous pouvez l’appeler Tem. Détective privé atypique, doté du talent de transparence, ce qui lui permet de passer inaperçu, il promène sa nonchalance et son borsalino vert fluo dans un monde futur où guerre et violence ont – presque – disparu. Qu'il enquête sur un meurtre en chambre close (la balle du néant) ou sur une secte dont les adeptes perdent leurs électrons (les ravisseurs quantiques), c'est toujours avec bonne humeur et une inébranlable foi en l'avenir.
Avant toute chose, il faut préciser que ce sont les premières histoires des "futurs mystères de Paris", une série de romans avec pour héros Tem. Cette série est un sous ensemble de "histoires d'un futur" dont j'ai déjà chroniqué un tome ici. La saga "histoires d'un futur" a une autre sous série : "histoires d'un futur proche" qui prépare un peu les futurs mystères de Paris. Je n'ai pas lu ces romans, mais je ne pense pas que ce soit gênant...
Bref, rentrons dans le vif du sujet.
Nous sommes en 2063 et suite à "la Grande Terreur Primitive", la société tout entière a changé. Moins de violence (même s'il en reste, il ne faut pas se leurrer), moins, voire plus du tout, d'état.... Non, il ne s'agit pas d'une utopie loin de là... Si c'était le cas, Tem n'aurait plus de travail, or il faut bien des crimes ou des disparitions pour qu'un privé puisse travailler, non ?
Voilà, ce sont des sortes de polars futuristes (quoi que.... par endroit... mais j'y reviendrai) bourrés d'humour.. qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Certaines remarques balancées comme vérité sous le ton humoristique me semblent injustifiées. Mais je sais que ça ne sera pas le cas de tout le monde....
Mais détaillons.
Le côté polar, je suis passé à côté. Vraiment, et je pense ne pas être le seul... D'ailleurs ça doit être voulu je pense.. Dans le premier roman, la solution me semble "facile" et vraiment là uniquement parce qu'il en fallait bien une. Il doit y avoir des références que je n'ai pas vues... comme les habitués de mon blog ont pu le remarquer, ce n'est pas mon domaine de prédilection. Bon, après il y a des références régulières, surtout à Nestor Burma, le modèle de Tem.
Les histoires sont écrites à la première personne, je trouve que ça convient vraiment à ce genre de roman.
Après il y a l'humour. Là c'est mieux. Bien sûr, tout n'est pas parfait mais... Et ça va avec le héros, Tem.
C'est quand même le point positif du roman. Un peu (beaucoup ?) paumé... Un Don qui ne l'aide que de temps à autre.... Car oui certaines personnes sont sensibles, d'autres non à sa transparence, il n'a aucun contrôle. Oui ça peut aider à simplifier le roman en utiliser la transparence uniquement quand ça arrange l'auteur, mais ça rend bien, du coup...
En revanche, il y a des points où le côté anticipation a mal vieilli. Quelques exemples
l il n'y a pas trace de téléphones portables... Bon disons que ça peut s'expliquer pour des questions de disponibilité de terres rares. Mais comme ce n'est jamais évoqué... bref..
2 il parle de disquettes...
3 "Il faudra un jour que quelqu'un se décide à mettre au point un système d'indexation gloable des données disponibles online"... Qui a dit Google ?
:D
Un des points importants de cette série de romans est la "psychosphère". Si vous ne lisez pas Wikipedia, sachez qu'il s'agit de l'inconscient collectif humain qui a une réalité physique dans 3 autres dimensions d'espace. L'existence de la psychosphère ainsi que la Grande Terreur Primitive sont... la passion (?) de Tem.
J'aime beaucoup ce concept. C'est plutôt bien amené en plus, c'est du tout bon pour ça.
Précisons quand même :
La balle du néant
Comme je l'ai dit, la fin, la résolution de l'énigme est vraiment trop facile... euh. je dirais bien "deus ex machina". C'est dommage. Le reste du roman est sympa et l'introduction présente bien le Don de Tem.
Les ravisseurs quantiques
Je suis bien plus mitigé sur la fin... Disons que là le roman part dans un gros délire pleins de clichés... assumés... C'est un peu le bordel. Disons que le roman vaut plus pour l'univers que pour cet "épisode".
J'ai aimé
- L'univers.
- Tem.
- Beaucoup de facilités
Bah ça reste très sympas comme romans, mais il faut bien prendre ça comme une série à épisodes dont l'intérêt n'est pas les enquêtes, mais l'univers et son évolution.
Il a l'air sympa quand même, malgré ses défauts. A voir si ça peut se trouver en occasion :)
RépondreSupprimerou à la bibliothèque. Mais ça reste une lecture bien sympa (c'est pour ça que je me fais toute la saga d'un coup).
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