Parution VO en 2010
Un bouquin de fantasy que j'avais dans ma liste de livre à lire depuis quelques temps... je ne me souviens d'ailleurs toujours plus à quelle occasion je l'avais rajouté...
Mon nom est Yeine et j'ai dix-neuf ans. Je suis membre du peuple darrène, au Nord des cent-mille royaumes. Une barbare. Il y a un mois, ma mère a été assassinée. Elle était l'héritière des Arameris, la plus puissante famille du monde. Ce matin, j'ai reçu un message de l'empereur, mon grand-père : une invitation à venir séjourner à Ciel, le palais familial. Plus qu'une invitation, un ordre.
Je veux découvrir pourquoi ma mère est morte. Même si on ne revient jamais de Ciel.
Pour commencer, il ne s'agit pas d'Eragon. :D
Ce roman a quelques classiques de la fantasy. Un héros arrive un peu malgré lui au sein d'une situation qui le dépasse et qui doit se battre pour survivre. C'est une façon de justifier les explications que les autres personnages donnent. Là il s'agit d'une héroïne qui se rend compte qu'elle n'est qu'un outil dans une machination... un outil qui ne doit servir qu'une fois. Alors oui, c'est encore une histoire d'élue, ça peut rebuter...
Mais il y a une histoire de dieux aussi... Suite à une guerre des dieux dont nous apprendrons au fur et à mesure l'histoire, il y a eu des conséquences théologiques. On y trouve ici des dieux esclaves là... ou de dieux armes, c'est comme on veut. C'est plutôt bien pensé. Et ça change des dieux qu'on prie pour avoir tel ou tel avantage. Il s'agit ici d'êtres qui sont subordonnés à une famille, mais à qui il vaut mieux savoir parler si on veut éviter les ennuis.
Les personnages sont assez sympas. Un peu stéréotypés, il faut l'avouer, mais parfois plutôt sympathiques.
Niveau style, c'est bien écrit, ça se lit très bien mais, même si c'est assumé, le côté "je raconte ma vie" c'est un peu... bordélique. Il y a souvent des retours en arrières ou des passages "ah mais je ne vous ai pas dit, avant il y avait ça". C'est exprès, ça fait partie du roman mais c'est... déroutant.
À un moment, il y a une scène d'amour décrite. Quand on la compare aux scènes "d'amour" de Shaggartha.... Ben disons qu'on ne peut s'empêcher de remarquer la différence de traitement... L'une parle de désir, de satisfaction... Parle par image... L'autre ne parle que prouesses physiques masculines.
Pour finir, c'est une trilogie, avec la fin de ce roman, l'héritage, ce n'est probablement pas ce à quoi on pense de prime abord.
J'ai aimé
- Les dieux esclaves.
- Le style de l'auteur.
- Un peu bordélique par endroits...
Plutôt bon. Certes, ça ne sort pas de tous les clichés de la fantasy mais ce n'est pas grave. Certes c'est une élue, mais quand c'est servi dans un bon bouquin avec une bonne histoire, où est le problème ?
J'ai passé un excellent moment avec ce livre qui m'a plus que surpris. J'attends d'ailleurs le troisième et dernier tome de ce cycle avec impatience.
RépondreSupprimerpareil pour le bon moment. :3
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