Parution en 1951.
Depuis des siècles, l'étoile 61 constitue un mystère impénétrable. Il y a vingt ans, l'officier Asher Sutton a disparu alors qu'il tentait de l'explorer, privant ainsi Christopher Adams, directeur des relations extraterrestres, de son meilleur élément. Mais voici qu'un inconnu, qui dit venir du futur, annonce à Adams le retour imminent de Sutton et lui demande de l'abattre à vue... Aussi, quand l'explorateur réapparaît, les événements se précipitent. Il doit comprendre qui veut sa mort et pourquoi. Mais sur qui peut-il compter ? Son ancien patron devenu soupçonneux ? La belle Eva ? Herkimer l'androïde ? Heureusement, Sutton n'est pas revenu seul...
Si on ajoute le fait qu'il a découvert la "destinée" et qu'aucun être vivant n'a jamais été seul... Si on ajoute aussi la situation de l'humanité qui dirige un empire, maintenant en esclavage des "androïdes" (ici des humains créés artificiellement, avec une marque sur le front et incapables de se reproduire). Vraiment ya de quoi faire mon bonheur.
Et en fait pas tellement. Bon, je n'ai pas de vrai reproche à faire comme pour Demain les chiens. Peut-être que le style de Simak ne me plait pas ? Ou que la traduction alourdit le texte ? Je ne sais pas.
Précisons.
J'ai aimé
Clairement les idées. La destinée (enfin le terme n'est peut-être pas le plus approprié mais c'est celui du texte, la voix intérieure on va dire), le voyage dans le temps avec la guerre entre deux camps, les relations hommes/androïdes. Ce dernier point ne peut que faire penser d'ailleurs à la situation des noirs américains dans les années 50. Comme j'ai dit, ici les androïdes ne sont pas des robots mais des humains créés "chimiquement" d'après le texte, mais incapables de se reproduire par les voies naturelles. C'est la seule différence, mais ils sont traités en esclaves par les humains (au sens propre du terme, ce sont des objets).
Je n'ai pas aimé
Certaines longueurs (enfin à mes yeux), certaines facilités, comme une lettre datant de 6000 ans dans le passé qui n'est pas tombée en poussière, le nom de famille qui traverse les millénaires également...
Ressenti
Bien sûr, le fait que l'auteur projette le futur comme un reflet des années 50 (avec le journal, l'encrier...) donne un côté assez vieilli, comme dans Demain les chiens, mais bon pareil ce n'est pas grave. Non un truc qui a joué c'est que c'est une relecture d'un livre que j'ai... oublié. Ça a donné une sensation étrange, des souvenirs de certains passages sans pouvoir voir plus loin... C'était perturbant. Peut-être est-ce ça qui a joué dans le fait que je n'ai pas réussi à trouver ce roman aussi bien que ce que j'espérais.
Mais ce n'est pas un mauvais roman pour autant.
(promis je sais déjà quel va être la prochaine note et ça sera un roman que j'ai aimé, si si ça existe !)
Bonus
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